"Holly came from Miami F.L.A, hitch-hiked her way across the U.S.A..."

Produit par un David Bowie au sommet de sa forme en 1973 et son guitariste Mick Ronson, Transformer est mon disque préféré de Lou Reed, le second de sa carrière solo. Aux antipodes du coté noisy du Velvet Underground, ce disque distille un rock très glam et assez accessible, très en vogue à l'époque. Précisons que Bowie est fan du Velvet Underground depuis 1967, date de la sortie du premier album de la formation, c'est à dire bien avant qu'il n'ait réellement réussi à percer avec l'album Ziggy Stardust en 1972.

Dans Transformer, Lou Reed aborde les thèmes du transgenre et de la prostitution, plus généralement la vie intime glauque d'adultes en difficulté . Lou Reed revisite les aspirations d'une Amérique de plus en plus désenchantée en ce début des années 70. Ecouter Transformer, c'est aussi mesurer toutes les nuances du chant posé de Lou Reed (Perfect day, Satellite of love...), bien moins nasillard qu'avec le Velvet Underground.

De Vicious à Satellite of love (et son crescendo vocal final) en passant par l'hymne hédoniste gay Walk on the wild side, l'album est en tout point un chef d'oeuvre intemporel, parachevé par le talent et l'oreille de David Bowie.

La superbe pochette de l'album est l'oeuvre de Mick Rock.

D'autres grands disques seront composés par Lou reed notamment Berlin, Coney Island Baby, Rock'n roll animals, The blue mask et New York plus récemment.

Transformer

Holly came from Miami, F.L.A.
Hitch-hiked her way across the U.S.A.
Plucked her eyebrows on the way
Shaved her legs and then he was a she
She says, "Hey, babe Take a walk on the wild side"
Said, "Hey, honey Take a walk on the wild side"
Candy came from out on the Island
In the back room she was everybody's darling
But she never lost her head Even when she was giving head
She says, "Hey, babe Take a walk on the wild side" Said,
"Hey, babe Take a walk on the wild side"
And the colored girls go "Doo do doo do doo do do doo..."

Ma note: 10/10