Cruel World annonce la couleur des les premieres notes: la patte de Dan Auerbach sera présente tout au long de l'opus. Rien qu'avec cette premiere piste (légèrement longue je vous l'accorde et qui rappelle par sa structure la premiere piste de Turn Blue ), l'evolution est palpable; les accords très 70's classic rock, extrêmement bien dosé qu'on retrouvera sur Sad Girl ou encore Pretty When You Cry sont le point fort de cet album. Les textes sont dans la continuité de ses anciens travaux, et restent en meme temps toujours aussi relatable et rêveur pour moi, le tout portée par sa voix qui fait toujours mouche (plus de grave n'aurait pas été de refus vu que je fonds a chaque fois qu'elle chante dans ce registre). L'album est beaucoup plus homogène que Born To Die qui contient son lot de tube mais aussi de fillers, Ultraviolence suit le chemin de Paradise et lie ses pistes parfaitement. Il est aussi plus dark, au niveau de la prod et des lyrics, ce sentiment de tough love qui en émane et qui est a la fois oppressant et libérateur. Meme si certaines de ses pistes peuvent paraitre ennuyante ou faiblarde par moments, elles sont sauvés par des ponts et outro plus que réussies (FMWUTTT), tandis que d'autre s'embellissent avec le temps. Mes pistes favorites pour l'instant sont West Coast ma préférée de l'album avec ses synthés explosifs a la fin dont je ne me suis toujours pas lassé, Brooklyn Baby le tube indéniable de l'album, Old Money qui a la carrure d'un classique intemporel.
Meme si elle aurait pu mettre Angels Forever quelque part dans cet album, il m'accompagnera aussi longtemps que son ainé malgré ces quelques défauts car ce qui en ressort est fabuleux.