Critique de Unending Degradation par eyziel
ça vole pas haut, ça invente rien mais putain, qu'est ce que c'est evil. Un de mes plaisirs personnel quand je veux tout exploser. Y compris ma tête.
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le 25 avr. 2014
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Emanant de l’entité défunte The Beheading, les Finlandais de Krypts ont fait une excellente impression lors de la sortie de leur première démo, Open the Crypt, en 2009, les présentant comme de dignes héritiers des légendaires Demigod, Convulse, Adramelech, Abhorrence et autres pionniers du death metal finlandais.
Un EP a suivi en 2011 avant leur signature chez Dark Descent et Me Saco Un Ojo pour ce premier album, Unending Degradation. Sur les huit titres de l’album, trois sont issus de la démo.
La première chose qui frappe, c’est que la production n’est pas à la hauteur : en effet, c’est un peu plat et terne pour une musique basée sur des riffs plutôt accrocheurs et simples dans un esprit old school.
Comme ses aînés, le groupe mise aussi sur l’ambiance lugubre créée ; de ce côté, c’est assez réussi par contre et le titre de l’album colle parfaitement. Le death de Krypts est considérablement alourdi par de nombreux plans doom tout à fait assortis.
Néanmoins, il y a comme une impression qui flotte tout au long du disque : ça aurait pu être beaucoup mieux. On ne retrouve pas de riffs mémorables et la puissance n’est pas au rendez-vous. Ils ont un peu trop accentué le côté pachydermique dans leur propos, d’où les longueurs et les lourdeurs qu’on ressent sur certains morceaux.
C’est bien dommage, parce qu’il y avait et il y a toujours du potentiel. La hargne de la démo manque ici. Les amateurs d’old school death metal y trouveront tout de même leur compte, car c’est plutôt bien exécuté. Mais la route vers l’excellence est encore longue.
Retrouvez cette chronique sur le site auxportesdumetal.com
Créée
le 31 déc. 2016
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