Dans un premier temps, je fus chamboulé, outré, scandalisé. J'étais jeune (j'entends par là que j'ai évolué bien sur).
Où étaient passées les mélodies qui défouraillaient à mort, les solos supersoniques du claviers, les cordes épiques ? "Nul part pensais-je, voici un album de "gothique" gras et de mauvais goût", tout était ailleurs en réalité.
Après mûres écoutes, je pense avoir trouvé et compris l'album. C'est un rêve excessif au sein duquel la voix est utilisée comme un instrument chaotique et malin, où la guitare appuie lourdement une violence, la basse rend le fond incertain et où le clavier pianote le malsain.
Nous sommes "In Black and White" dans un cauchemar visuel. Le titre My Dream but a Drop For Fuel For A Nightmare (oui oui, ceci est un titre) condense assez bien l'esprit de l'album. Je ne peux passer sur cet album sans citer Caleb, l'un des meilleurs titre de Kakko.