Vol. 4 c'est le titre totalement générique de ce quatrième album du groupe.
Titre choisi par défaut évidemment et à l'arrache car la maison de disque ne voulait pas du "vrai titre" : Snowblind (allusion évidente à la cocaïne).
La consommation excessive de substances psychotropes par le groupe se fait elle ressentir (négativement, éventuellement positivement) ?
La réponse est claire : Totalement et négativement.
Il y a certes le morceau d'ouverture (wheels of confusion) qui est très maîtrisé, inspiré ; par la suite... c'est la gueule de bois.
Il y a peu de morceaux à sauver après le premier titre de l'album (sauf quand même Under the Sun) et surtout, il y a l'horrible Snowblind où (et je suis guitariste depuis une grosse dizaine d'année il y a des trucs qu'on entend) Tony lommi est totalement défoncé.
Ca peut passer pour un concert, une ou deux fois.... c'est du live.
Ca pourrait passer pour un groupe de punk... c'est l'esprit "no future"
Là c'est un enregistrement studio et Tony lommi est l'un des meilleurs guitaristes de sa génération.
Il y a deux solos sur Snowblind et c'est comme voire une superstar du foot manquer deux penalty d'affilés sans même attraper le cadre ça fait mal aux yeux (aux oreilles dans notre cas).
Il n'y a pas de titre pour sauver le reste de l'album avec en guise de ballade/instru une Changes presque sirupeuse/mielleuse (un titre de black sabbath qui pourrait clairement passer à la radio c'est....particulier) et une Laguna sunrise paresseuse.
En synthèse : malgré un premier morceau cache-misère, Vol. 4 est le premier raté du groupe.