Après 3 albums devenus culte par leur inventivité et des tournées harassantes, Black Sabbath décide de prendre des vacances. Attention on te parle de vacances de rock star, s'agit pas de siroter mollement un panaché entre 2 parties de pétanques à Palavas les flots. Là c'est de la bonne grosse vacance, avec fumette, coke, picole et petites pépés sous le soleil californien. Forcément, dans cette ambiance studieuse, difficile de se mettre au boulot.
Le groupe, dans un souci de renouvellement louable, décide donc d'expérimenter à tout va. Comme dans beaucoup de cas dans le rock, cela peut parfois se transformer en pépite, mais des fois la sauce prend pas. FX aurait été enregistré par Tony, tapotant sa croix sur son manche (de guitare....). Et la légende veut qu'il aurait fait ça nu dans le studio (gnié?!). De même Changes, qui me laisse assez perplexe. Les parties de mellotron sont certes jolis, mais on est loin de la beauté d'un solitude de l'album précédent. Laguna sunrise est quant à lui bien plus réussi. Coté gros son, le grand classique de l'album reste cependant le fameux "snowblind", ode à la coke (a-cola comme indiqué sur l'album), au coté de pépites comme supernaut, wheels of confusion ou encore le très doom under the sun.
Bref, après un si bon démarrage, Black sabbath crève un pneu. Pas grave, on regonfle vit'euf et on repart pour l'album suivant : le sabbath bloody sabbath!