De retour vers le cauchemar
Grand-mère Alice, c’est l’increvable ! Plus de la soixantaine au compteur, quarante ans de carrière et vingt-cinq albums plus tard, là revoilà en 2011, limite aussi en forme que dans ses jeunes années. Vous aimeriez bien avoir la même de mamie avouez ! Pas besoin de changer les couches et le dentier, elle se démerde toute seule. Et là, là voilà donc sur le pas de votre porte en Ferrari (280km/h en moyenne sur l’autoroute, cela va sans dire) avec un nouvel opus sous le bras, le tendant fièrement comme cadeau de vigueur de chaque visite à ses petits-enfants chéris. Et puis, ce qui est cool avec elle, c’est que quand elle sort en public le long de ces grandes scènes, c’est qu’elle est capable de rameuter moult générations à sa cause, des grand-parents de soixante-dix balais (à quatre-vingt, c’est l’hospice, ils sont pas non plus tous des surhommes hein) au petit dernier de quatre ans (bon, plus jeune, cela aurait été concevable mais la poussette dans la fosse, dangereux quand même). En gros, c’est la grande réunion de famille et il faut le voir pour le croire. Et c’est tout bonnement émouvant de voir cela !
C’est sûr, je ne fais peut-être pas partie des derniers rapatriés du wagon des adorateurs d’Alice Cooper mais je suis loin de faire partie de la toute première battue pour autant. Et malgré ça, qu’une très grande partie de sa discographie prend cruellement la poussière dans les greniers des plus vieux, c’est un artiste que j’ai toujours follement apprécié et, chose encore plus rare, à travers l’intégralité de sa carrière. Ok, tout n’était pas excellentissime mais force est de constater que Vincent Furnier de son vrai nom a toujours eu l’audace de garder un certain standard de qualité. C’est simple : selon moi, il n’y a rien à jeter dans sa discographie (et pourtant, vu tout ce qu’il y a…). [...]
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