Ce chef-d’œuvre a cette sensation plutôt étrange où plus rien n’a d’importance à part la musique, pendant que ton âme s’échappe de ton corps avec seulement quatre notes de David Gilmour et sa Fender Stratocaster. Les Pink Floyd nous laissent entrevoir leur douleur, celle de l’absence du Crazy Diamond. L’auditeur est alors emporté tout du long dans une représentation brillante de la musique à son paroxysme sur les thèmes de l’absence, l’identité et l’industrie musicale.
Syd Barrett, l’ancien membre et l’un des fondateurs des Pink Floyd, son extravagance, sa manière de vivre à fond, son audace, tous les attraits d’un homme plein de vie et de rêves, est parti loin au yeux de son entourage. Il disparaîtra en 1969 en quittant le groupe définitivement et laissera derrière lui un dernier souffle, si abstrait et complexe à la foi, celui d’un souvenir, d’un diamant fou plein de talent, avant d’être détruit par l’industrie musicale, le LSD et sa folie.
Wish You Were Here naquit en 1975.
L’inspiration, d’une ombre planante, qui avait simplement besoin de briller au loin.