WLFGRL
7.4
WLFGRL

Album de Machine Girl (2014)

Parmis les genres qui parviennent à fleurir Internet, et principalement par Youtube, En voici un qui est un peu discret mais qui quand même prends un peu d'ampleur, le Breakcore.
C'est pas vraiment ce qui prédomine l'album, bien que le projet dans sa globalité fait des va-et-viens entre un style et un autre. Ce qui fait le breakcore, c'est ce qui se comprend déjà dans le nom attribué au genre: c'est cassé, dans le sens de musique soutenue mais pouvant littéralement changer en cour de route en l'espace d'un instant.
Et autant vous dire que c'est un genre propre à l'électro, et qui a connu ses artistes (Igorrr, Bob the Builder), c'est une genre en soit qui a connu son succès principalement en Europe. Machine Girl reste un personnage bien inconnu encore aujourd'hui, plusieurs projets, multiples lives et pourtant on attendra encore un peu avant de voir ce qui nous attends pour la suite, et qui surprendra plus que l'album ici WLFGRL.


Commençons par le plus difficile , ce n'est pas un album qui se voudrait appréciable, voire même le genre, qui tire se avantage dans son ambiance, ce qui est aussi son défaut !
Pour en dire un bout, le breakcore est un genre musical que je place dans ces sons qui "énervent". le terme ici, c'est surtout pour décrire un comportement qui se rapproche d'une colère qui irai parfaitement bien avec le tempo, la mélodie, comme la rage, l'adrénaline à très grande dose. Il existe même des playlist breakcore pour "soigner le trouble de l'hyperactivité" (surement du sarcasme...). Enfin bref.


WlfGrl ici ne manque pas d'idée, et l'album est en soit très bien comme intro à l'EDM, le Breakcore, ainsi qu'à d'autres genres de l'électro tirés de l'ambiant voire du weirdcore.
Tout le projet pourrait s'apparenter à une histoire qui tire les traits d'une écolière banale qui devient une grosse tarée déchainée entre la nervosité, l'excitation, l'enferment ou bien la rétrospection, c'est vague, mais les intention sont marqués et clairs.
autant dire que cet album est bien marquant, que cela se rapporte à la pochette qui n'est pas anodine, tellement des question se posent sur la nature de cette espèce de tête de montre fluo que les inscriptions en kanji.
Toutefois, à l'égale de se que représente le noise (genre merzbow) voire d'autres expérimentation musicales, et même dans les émotions qui s'en dégagent, ce n'est pas à l'accessible de tout le monde, bien que pour ma part je balance entre l'abus d'adrénaline que l'hyper énervement, ce qui est très chiant, surtout quand les morceaux rentent en tête ensuite.
Mais bon, pour ce que représente internet musicalement, ceci est une de ces petites façades les plus intrigantes. Notons quand même que si vous voulez trouver plus de contenus en rapport avec la musique ENA reste une bonne référence en la matière, autant dans le visuelle que dans le choix musicale, ainsi que PilotRedSun

PaulCaussanel
8
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le 21 juin 2021

Critique lue 271 fois

3 j'aime

Paul Caussanel

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