Mais qui est ce William Onyeabor? Cet homme étrange qui a sorti quelques albums sans jamais jouer en Live. Personne ne sais ce qu'il a fait avant de faire de la musique, ni ce qu'il a fait après, ni même ce qu'il a bien pu faire pendant.
C'est pourtant si simple, William Onyeabor est un puissant mage originaire d'une galaxie très très lointaine voyageant partout à travers la voie lactée plongé dans une aura lumineuse interstellaire dans son costume 3 pièces parfaitement taillé, avec son chapeau de Cow-boy soigneusement posé sur le crane et ses lunettes de soleil aux verres teintés quasiment transparents en semi-lévitation devant les yeux, confortablement installé sur son synthétiseur de l'espace qui le propulse à la vitesse de la lumière, tout en donnant l'impression de prendre tout le temps du monde, en laissant derrière lui une longue traînée multicolore qui illumine l'espace étoilé infini à jamais.
Un mage originaire d'une galaxie très très lointaine qui voyage de galaxies en galaxies, de planètes en planètes pour répandre sa musique psychédélique extatique et a survolé notre chère planète terre quelques part entre les années 1970 et les années 1980 dans une tempête groovy plus puissante qu'un tremblement de terre qui fît remuer les têtes, gigoter les épaules, remuer les hanches, voltiger les bras, s'agiter les jambes, dodeliner les neurones, s'enlacer les synapses nerveuses et qui satura l'atmosphère d'un niveau de coolitude tellement élevé que la température ambiante grimpa de plusieurs degrés et que des afros poussèrent spontanément un peu partout sur le globe pendant que résonnait des rythmes possédés, big-bang parfait de guitares électriques, de trompettes, de saxos et autres cuivres, de basses, de synthés, de batteries et autre percussions, illuminés par une voie mystique, accompagnés par le timbre de quelques créatures féminines pour une apothéose grandiose.
Une légende repartie aussi vite qu'elle est arrivée pour apporter son groove prophétique sur une autre planète, là-bas, quelque part au coeur de l'espace infini.
A Fantastic Man.