Ils sont jolis, les obus présents sur la pochette, la vue aérienne est chouette aussi, mais ça aurait été bien que les explosions convenues autour desquelles les morceaux convenus sont construits de manière convenue soient au moins aussi dévastatrices que les dégâts qu'un obus est capable de causer, car que ce soit avant ou pendant, on s'emmerde quand même grave, à croire justement qu'on arrive après les explosions, là où il n'y a plus rien et où tout est désert et abandonné pour diverses raisons, sans la sensation de panique que telle situation pourrait créer toutefois.
Ça aurait été bien aussi que la chiée de gens présents sur l'album serve à quelque chose dans son intégralité. Pas moins de 13 personnes impliquées, et ça livre un truc aussi plat et convenu (« agneu gneu morceau de 20 minutes », osef, ça fait juste bander les Jean-Jécoutepasdelepopformatéede3minutes30, mais ça reste la même merde que bon nombre de groupes de « crescendocore », sauf qu'eux savent aller à l'essentiel au moins) ?
Ah et vu le concept de l'opus, ça aurait été bien que l'aspect field recording présent jusqu'alors dans la musique du groupe ne se fasse pas la malle. Ou alors, c'était pour éviter de se prendre les obus sur la gueule ?
Oui, j'ai osé mêler Les Choristes à GY!BE, les Pitchforkfags en sang.