Début des années 2000, l'époque Game One, ma découverte de Cowboy Bebop, tout ça. Un clip passe sur la meilleure chaîne sur les jeux vidéos avec une chanson au rythme envoûtant qui me fait dresser l'oreille. Je regarde attentivement les crédits pour voir qui en est l'auteur. Nadia, de Jeff Beck. Marrant, à l'époque l'émission Omnibus passait Nadia, le secret de l'eau bleue.
Etudiant sorbonnard, j'emprunte le CD à la bibliothèque Mouffetard. Je l'extrais. Depuis, je l'écoute à intervalles réguliers. C'est la renaissance de Jeff Beck à l'electro-techno. C'est basé sur la répétition, sur une guitare très lyrique portée par des nappes ou hachée par des percussions violentes, et ça a l'aura d'un classique.