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Diantre ! Dès les premiers accords du premier titre (It's too Late), l'album montre une évolution notable par rapport aux précédents opus.
Et cette (r)évolution, c'est à Dan Auerbach que l'on la doit. Le guitariste des Black Keys a vraisemblablement apporté tout ce que Marcus King attendait de lui :
- un son plus saturé,
- un rythme plus rageur,
- des arrangements plus rock à l'image des riffs de la guitare d'accompagnement à la Jimi (Lie Lie Lie, Aim high...).
Dan Auerbach participe à tout :
- production,
- composition (écriture également ?),
- guitare.
Alors que reste-t-il du Marcus King qui faisait la synthèse du Blues, de la Country voire de la Soul ?
- la préoccupation de réaliser des solos de guitare (Aim High, Hard Working Man..), qui s'ils sont un peu plus sanguins de d'accoutumée structurent toujours les principaux titres ;
- une inspiration Sudiste à l'image de la pochette qui semble rendre hommage aux grands groupes du sud (The Allman Brothers Band, Lynyrd Skynyrd...) : le "sang neuf" serait donc autant celui impulsé à Marcus King au rock sudiste dans son ensemble ;
- un maigre sens de l'écriture dont la richesse ne nous impressionnera pas (le rare Hard Working Man s'en sort honorablement). La malédiction du Blues - qui voue les auteurs du genre à se plaindre éternellement de leur nana - ne sera pas levée avec cet opus.
Bref un album qui renouvelle au choix (cocher la case) :
- le Rock sudiste
- le Blues contemporain (Rescue me)
- Marcus King.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Blues contemporain et Les meilleurs albums de 2022
Créée
le 31 janv. 2023
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