On continu notre plongée dans le glorieux passé de notre super-héros préféré, Spider-Man. J’ai finalement réussi à mettre la main sur le tome suivant, à savoir l’année 1965 ! C’est toujours un tel plaisir de replonger dans ces épisodes qui sentent bon la nostalgie, qui nous montre que le travail de Stan Lee et Steve Ditko n’a absolument pas vieilli !
1965 est une année-clé pour Spider-Man qui continue de surfer sur la vague du succès, toujours grâce aux talents conjugués de Stan Lee et Steve Ditko. Ce dernier s’implique de plus en plus. En effet, non seulement il dessine et encre les épisodes, mais il écrit aussi le scénario. Cependant, il n’est officiellement reconnu scénariste qu’à partir d’Amazing Spider-Man #31. Dès lors, Lee se charge de rédiger les dialogues de la série. De l’esprit débridé de Ditko surgissent de nouveaux vilains (le Scorpion, le premier des Anti-Araignées, l’Homme de Lave), tandis que reviennent sur le devant de la scène Mystério et surtout le Bouffon Vert, qui deviendra l’ennemi numéro 1 de Spidey.
(Contient les épisodes de d’Amazing Spider-Man (1963) #20 à 31 et annual #2)
Une nouvelle année, de nouveaux épisodes, mais toujours les mêmes problèmes pour le pauvre Peter. Tant dans sa vie personnelle, que lorsqu’il porte le masque et le costume de Spider-Man. Nous reviendrons sur le côté super-héroïque un peu plus tard.
Malgré tous ses efforts, bien qu’il soit de plus en plus enclin à ne pas se laisser faire, et même à provoquer les ennuis j’ai envie de dire. Il est toujours au cœur de ce triangle amoureux, un peu bancal, avec Betty et Liz. S’il a du mal à être sur la même longueur d’ondes avec la première, il ne semble pas comprendre ce qu’il se passe avec la seconde. On pourrait même rajouter Leeds, le nouveau prétendant de Betty. Et sans oublier cette mystérieuse Mary-Jane, que l’on nous promet depuis de nombreux épisodes maintenant.
Il y a aussi la fameuse tante May. Sa précieuse tante va connaître quelques soucis de santé, laissant Peter dans un profond désarroi. Et puis notons que la vie de Peter change avec la fin du lycée et l’entrée à l’université.
Si la vie privée de Peter est toujours aussi prenante et proche de la réalité d’un ado, ce qui nous passionne encore plus, c’est lorsqu’il devient Spider-Man. Et il va avoir fort à faire en 1965.
Nous avons le droit au retour de Mystério, bien décidé à rendre Spider-Man complètement maboule, en faisant preuve d’un talent incroyable. Et n’oublions pas la Bouffon Vert, dont on ne connaît pas l’identité secrète, qui se livre à une véritable guerre contre le Maître du Crime pour mettre la main sur la pègre new-yorkaise. N’oublions pas, également, le retour du Cirque du Crime, bien décidé a allé de l’avant en se débarrassant de leur tête pensante.
Mais cette nouvelle année voit arriver de nouveaux personnages pour cette incroyable galerie de vilains. A commencer par le Scorpion ! Nouveau venu qui démarre ce tome. Un ennemi « créé » par J. Jonah Jameson ! Toujours dans sa rage ivre de se débarrasser de ce Tisseur qu’il aime tant détester. Il est loin, cependant, de se douter, de l’horreur qu’il commet ! Une création qui va vite devenir incontrôlable.
Mais il ne tarde pas à remettre cela, avec le premier Anti-Araignée de l’inventeur Smythe. Une première version qui va déjà bien mettre à mal notre héros. Une nouvelle fois, de nombreuses fois, notre jeune héros va être poussé dans ses derniers retranchements. Mais malgré sa jeunesse, malgré son manque d’expérience, Peter trouve toujours le moyen de s’en sortir, le moyen de se tirer de ce mauvais pas.
C’est cela qui est génial avec un personnage comme Spider-Man. Sans le masque il est ce que nous sommes tous, avec le masque de Spider-Man il est ce que nous aimerions être, tous, secrètement.
Graphiquement, c’est toujours aussi fantastique. Comment pourrait-on avoir à redire sur le travail de Steve Ditko ? C’est toujours aussi juste ! C’est toujours aussi puissant ! Toujours aussi parfait. Dire que ces dessins ont plus de cinquante ans.
Bref, une année 1965 d’une incroyable richesse ! De nouveaux ennemis prometteurs, d’anciens prenant toujours un peu plus de place, une galerie de personnage tellement impressionnante, et toujours le même plaisir de se dire, cela pourrait être nous.