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Les Gardiens de la Galaxie, c’est sans doute mon véritable coup de cœur dans l’univers comics. Je suis fan de cette équipe complètement barrée et loufoque. Cela depuis que l’équipe est revenue au...
le 25 août 2014
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L’univers de MARVEL n’est pas seulement constitué de héros et de séries populaire, créés par des auteurs populaire. Ce fantastique monde narratif abrite également nombre de héros et séries peu populaire. Et les Gardiens de la Galaxie, comme vous vous en doutez, font partie de cette seconde catégorie. En fait, on pourrait même dire qu’ils étaient ignorés avant de devenir célèbres grâce au Marvel Cinematic Universe (MCU).
En 1968, Arnold Drake propose à MARVEL de créer une nouvelle équipe de super-héros, un super-groupe venu du futur lutte pour libérer la Terre des envahisseurs Badoon. La proposition est acceptée et Arnold Drake se voit confier la tâche de mettre en scène leur première histoire dans le magazine anthologique Marvel Super-Heroes. Le scénario n’enthousiasme ni les lecteurs, ni Stan Lee, si bien que les Gardiens de la Galaxie disparaissent purement et simplement après cet épisode. À l’origine, Arnold Drake est un scénariste de DC COMICS, licencié pour avoir osé réclamer ce que l’éditeur ne voulait donner à aucun auteur (des royalties et une assurance maladie). Il retrouve alors du travail chez MARVEL, mais son style est trop vieillot pour MARVEL au style plus moderne, ce que prouve définitivement cette aventures. Les Gardiens de la Galaxie semblent mort-nés.
Marvel Super-Heroes (VOL. 1) #18 (janvier 1969) : Earth Shall Overcome !
Mais dans un univers aussi vaste que celui de MARVEL, il y a toujours un auteur qui est capable d’insuffler une nouvelle vie à d’anciens concepts. Et c’est ce qu’il se passe pour les Gardiens de la Galaxie qui sont utilisés par Steve Gerber dans deux aventures publiées dans Marvel Two-In-One (la série dédiée aux team-ups de la Chose), cinq ans après leur première apparition. Et si il y avait un auteur capable de ranimer un concept fade comme celui des Gardiens de la Galaxie, c’était bien Steve Gerber. Il était particulièrement investi d’un esprit révolutionnaire, foncièrement anarchistes, ce marginal, qui ne suit aucune idéologie ou croyance, est à l’origine de véritables chefs-d’œuvre déjantés et hallucinants. Steve Gerber adore utiliser des personnages bizarres ou peu connus, aussi les Gardiens de la Galaxie sont un excellent choix.
Marvel Two-In-One #4 (juillet 1974) : Doomsday 3014 !
Marvel Two-In-One #5 (septembre 1974) : Seven against the Empire !
Steve Gerber réintroduit les Gardiens de la Galaxie dans Giant-Size Defenders encore une année après leur aventure avec la Chose. Les héros reviennent sporadiquement, surtout en tant que guest-stars, dans les histoires d’autres héros. Malgré ça, Steve Gerber réussi à donner une solide réputation au Major Vance Astro, Charlie-27, Martinex et Yondu.
Giant-Size Defenders #5 (juillet 1975) : Eelar Moves in Mysterious Ways !
Steve Gerber continu son travail sur les Gardiens de la Galaxie dans Defenders, où figure l’une des équipes de super-héros les plus hétéroclites qui n’aient jamais vu le jour. Après avoir fouillé le passé des Gardiens de la Galaxie, ces numéros s’intéressent aux ennemis, le peuple Badoon. Steve Gerber en profite pour créer un nouveau héros pour l’équipe : Starhawk. Dès le début, cette aventure semble vraiment impressionné la rédaction de MARVEL car on lui demande d’écrire d’autres histoires ou les Gardiens sont les protagonistes.
Defenders (VOL. 1) #26 (août 1975) : Savage Time !
Defenders (VOL. 1) #27 (septembre 1975) : Three Worlds to Conquer !
Defenders (VOL. 1) #28 (octobre 1975) : My Mother, the Badoon !
Defenders (VOL. 1) #29 (novembre 1975) : Let my Planet Go !
Steve Gerber va alors écrire un run de dix épisodes qui ne paraîtra pas dans un magazine dont les Gardiens de la Galaxie sont les têtes d’affiches, mais dans la nouvelle série anthologique, Marvel Presents, née en 1975. Les deux premiers numéros étaient consacrés au personnage secondaire de Ulysses Bloodstone. Les Gardiens de la Galaxie y paraissent dés le troisième numéro. Ce run est aujourd’hui considéré comme l’un des plus sous-estimes de cette période.
Marvel Presents #3 (février 1976) : Just another Planet Story !
Marvel Presents #4 (avril 1976) : In the Maw of Madness !
Marvel Presents #5 (juin 1976) : The Planet of the Absurd !
Marvel Presents #6 (août 1976) : The Topographical Man !
Marvel Presents #7 (novembre 1976) : Embrace the Void !
Marvel Presents #8 (décembre 1976) : Once Upon a Time… The Silver Surfer !
Marvel Presents #9 (février 1977) : Breaking Up is Death to do !
Marvel Presents #10 (avril 1977) : Death-Bird Rising !
Marvel Presents #11 (juin 1977) : At War with Arcturus !
Marvel Presents #12 (août 1977) : The Shipyard of Deep Space !
Dans ce run, superbement dessiné par Al Milgrom, les Gardiens de la Galaxie se débarrassent plutôt rapidement de la menace des envahisseurs Badoon. Ils recrutent un nouveau membre dans leur équipe : Nikki. Mais, le plus intéressant réside dans l’approfondissement du personnage de Starhawk, fusion de Stakar et sa sœur adoptive Aleta avec les pouvoirs d’un Dieu Faucon.
Si la description de Starhawk, ci-dessus, paraît complètement débile, il ne faut pas oublier que nous sommes dans les années 70 en pleine période cosmique.
Le ton change, Steve Gerber s'attarde sur les personnages, prend le temps de les développer, de leur donner une vraie personnalité qui leur manquait jusque là. Les héros ne sont plus là pour servir de prétexte futuriste aux autres séries, ils vivent leurs propres aventures et c'est réellement passionnant (même si Steve Gerber use et abuse de textes narratifs redondants). Les Gardiens de la Galaxie obtiennent une vraie flamme qui fait plaisir à lire, une sorte de plongée nostalgique vers les années 70.
Si la première aventure des Gardiens de la Galaxie écrit par Arnold Drake n’a séduit personne, c’est Steve Gerber qui a su reprendre ces personnages pour en faire une équipe solide et avec des aventures intéressantes une fois débarrassé du peuple Badoon. C’est une lecture qui nous plonge dans le cosmique des années 70, coloré, flashy et avec des personnages qui sont restés discret durant des décennies.
Créée
le 3 mai 2023
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