Avec Len Wein, Spider-Man rame un peu. On a toujours le trait de Ross Andru (et ses embellisseurs) qui jamais ne déplaît, même si les couleurs sont parfois un peu aléatoires, mais si la trame de fond est captivante (et se termine de manière glaçante), on aperçoit beaucoup trop peu la vie sociale de Peter, alors que les changements traversés par les personnages méritent tant de développement. On a souvent du grotesque avec Stegron (sérieux ?), le retour de Jameson en super-méchant qui, comme toujours, cabotine de façon très lassante, et une nouvelle enquête policière qui, comme la précédente en 1976, est complètement trouée du cul.
Les Spectacular parallèles, c'est essentiellement la même chose. Bref: on reste pour le slice of life, mais on se met vite à balayer les pages d'un regard fatigué dès qu'il y a de l'action.