SSM 86 est étonnamment hilarant grâce à son style complètement décalé. Les éditeurs de Marvel Comics étant au Comics Con, leurs assistants avaient le champ libre, et ici en tout cas, c'est parfait.
1984, c'est l'année où Spider-Man révèle son identité à la Chatte Noire, comme l'annonce la couverture. C'est l'occasion de voir une relation et des questionnements différents, et Felicia devient motivée à acquérir de véritables pouvoirs... Jusqu'où est-elle prête à aller ?
L'évènement des Guerres Secrètes (qui n'en concerne en fait qu'une seule) interrompt l'année, mais la publication du magazine n'a pas cessé. Spidey débarque donc d'un autre monde, portant un tout autre costume, et le lecteur avisé jettera un (rapide) coup d'oeil à l'évènement en question pour ne pas être trop confus. Rapide, car les Guerres Secrètes sont totalement indigestes. Spider-Man brille dans son soap opera, et ces Guerres se résument à des figurines que l'on agite les unes contre les autres en poussant des grands cris. Pas très intéressant, mais lourd de conséquences...
Suite à l'interruption cosmique, on découvre également un nouvel antagoniste (La Réponse) dont les répliques sont si stupides qu'elles en redeviennent drôles. Je l'aime, cette Réponse.
Outre les nombreux questionnements au sujet du nouveau costume de Peter, Flash a quelques apparitions, mais son intrigue n'est pas encore prête à éclore... Un ancien méchant revient, et comme à chacun de ses retours, il n'est pas intéressant. La Cape et l'Epée reviennent aussi, mais j'ai commencé à saturer.
Le dernier numéro de l'intégrale est original, mais ne vaut pas grand chose. Dommage. L'annual 4 est à la fois déchirant et ridicule, pas mal du tout.
D'importants développements ont lieu dans le magazine connexe (Amazing, juste "Spider-Man" chez Panini) et il serait bienvenu de les lire en tandem.
Bref, c'est bon dans l'ensemble ! Il faut tout de même noter que le couple formé par Spidey et la Chatte Noire est assez décevant, finalement. Leurs problèmes sont répétitifs et si le duo offre des séquences d'action sympathiques, le côté soap est peu élégant.