Je dois bien avouer que je ne m’attendais pas du tout à découvrir ce troisième tome des Intégrales des Gardiens de la Galaxie. Le second était, clairement, annoncé comme le dernier. Mais on ne va pas bouder son plaisir de pouvoir découvrir encore quelques épisodes de Vance Astro et ses compagnons du XXXIème siècle ! Bien au contraire. Mais ce troisième tome montre, clairement, à quel point le titre à été épisodique entre 1967 et la fin des années 90. Ce troisième tome relate, en effet, des épisodes sortis dix ans après ceux du précédent opus !


Au XXXIème siècle, Vance Astro, Yondu, Martinex et Charlie-27 unissent leurs talents et deviennent les Gardiens de la Galaxie pour reprendre la Terre des mains des Badoon, des envahisseurs extraterrestres. Au fil des années, ils accueillent de nouveaux membres singuliers venus d’autres continuums spatiotemporels, tels Starhawk et Nikki, rendant ainsi l’équipe de taille à affronter les plus grandes guerres du futur !
L’année 1990 marque le retour aux affaires des Gardiens de la Galaxie dans la première série régulière qui leur est consacrée.
(Contient les épisodes #1 à 7 de Guardians of the Galaxy, l’annual #24 de Fantastic Four, l’annual #16 de Thor, l’annual #4 de Silver Surfer et l’annual #1 de Guardians of the Galaxy)


Il y aura fallu attendre un sacré nombre d’années avant de voir les Gardiens de la Galaxie se retrouver avec leur série attitrée. Nous devons cette excellente nouvelle à Jim Valentino, qui s’occupe du scénario et du dessin !


Ce tome se divise en deux parties. Une partie regroupant les sept et uniques épisodes de la série Guardians of the Galaxy, puis une saga, à travers des annuals de différents titres, sur l’après saga de Korvac !


Après une rapide petite mise à jour sur les différents membres composant cette incroyable équipe qu’est les Gardiens de la Galaxie, Jim Valentino nous plonge, d’entrée, dans le vif du sujet ! Vance Astro, Nikki et les autres sont sur la planète Courg. Leur arrivée va déclenchée une série d’événements qu’ils étaient loin de pouvoir envisager…


C’est ainsi qu’ils se retrouvent face à Taserface, un soldat d’élite des Stark ! Une société de femmes ayant découvert, loin dans notre futur, la technologie oubliée d’Iron Man ! Une bataille, sanglante et violente, s’engage alors entre les deux factions ! Et ces combats vont avoir des répercussions totalement inattendues, comme la séparation, en deux corps distincts, de Starhawk et sa charmante épouse Aleta !


Ce combat est également l’occasion de comprendre que malgré leur apparente unité, des dissensions et des désaccords sont toujours palpables entre certains des membres. Il faut dire que l’équipe rassemble des personnages bien différents qui ne se sont unis que pour s’opposer au joug des Badoon !


On découvre aussi, maintenant que la menace des Badoon a été repoussé, la quête des Gardiens de la Galaxie, à la demande principale d’Astro Vance, consiste à mettre la main sur le bouclier de Captain America, avant le groupe Force. Les deux groupes vont se rencontrer, et ce sera une nouvelle occasion pour un affrontement palpitant, bien qu’expéditif !


Si la série n’aura duré que le temps de sept épisodes, Jim Valentino parvient à y apposer sa patte. Graphiquement, avec le nouveau costume d’Aleta, mais surtout scénaristiquement, en proposant des choses nouvelles pour nos héros. Autre chose que les Badoon. Un vrai travail sur nos héros, à travers d’excellentes intrigues, en approfondissant le passé de certains (notamment Starhawk et Aleta !!) et en ajoutant des personnages secondaires forts intéressants.


Dans la seconde partie de cette Intégrale, Starhawk comprend, que si Korvac a été tué, son essence est toujours là, et cherche désespérément à transférer son incroyable force vitale dans le corps de l’un de ses aïeuls ! Voilà les Gardiens de la Galaxie obligés, une nouvelle fois, de devoir remonter le temps pour affronter l’essence de Korvac à différentes époques de leur passé, de notre futur.


Jim Valentino, n’a certes pas la renommé de Jim Lee, Marc Silvestri ou encore Rob Liefield, avec qui il crée Image Comics en 1992, mais, personnellement, j’adhère beaucoup plus à son style graphique. Sans doute moins tape à l’œil, moins mainstream, mais bien plus agréable et harmonieux.


Bref, ce troisième tome procure le même plaisir de lecture, le même agréable moment de détente. On ne peut qu’être nostalgique avec de telles intrigues. Et déçu en voyant ce que le titre devient à notre époque…

Romain_Bouvet
8
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le 12 janv. 2018

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Romain Bouvet

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