300 Jours avec toi, en version originale à rallonge : Boku wa mata, kimi ni sayonara no kazu wo miru, ; est un manga édité en deux tomes chez nous par Doki Doki en 2022 et en 2016 au Japon. La première publication fut quatre ans plus tard par Square Enix Co.LTD . Une œuvre touchante, mélancolie à la fois. Ce titre sensibilisera tous les lecteurs.ices de tous âges confondus, par la pureté des dessins et des personnages tant sur le plan émotionnel que psychologique. Faire face à une maladie incurable, dont on se sent impuissant à une épreuve sans aucun doute la plus dure à supporter. Dans ces pages, nous voyons ici nos jeunes héros vivant leurs derniers instants de bonheur avant le jour tant redouter.
Synopsis
Un jour, j'ai rencontré une fille solaire sous un cerisier. Quand je lui ai pris la main, un nombre troublant apparaissait au-dessus de sa tête "300". C'était le nombre restant à vivre.
"J'était tombé amoureux de toi. J'aimais : tes yeux, ton visage, ton sourire.." Chaque jour qui passe, je le vivais comme dans un rêve et heureux enfin d'avoir pu te rencontrer. Voilà les mots que notre protagoniste aurait voulu dire à Miu. L'histoire qu'ils ont vécu fût intense mais brève. "Si seulement je n'avais pas cette fichue faculté du pouvoir de voir les jours qu'il reste à vivre des personnes qui me sont chères"..
Cet œuvre est une merveille. Une belle couverture du tome un avec Miu au premier plan sous un cerisier, attire l'œil et la curiosité du lecteur à la première vue. Mélangeant tristesse et joie des personnages dans la vie quotidienne. Sans aucun doute, le plus triste de tous les genres de romances à ce jour. Une histoire qui sent le vu et revu. Pourtant, on se surprend de la solidité du scénario et on se laisse bercé par la lecture. Les caractéristiques des personnages sont touchants. Les décors retranscrits bien l'ambiance. Dommage que le manga soit en noir et blanc, les premières planches en couleur nous font regretter.
J'ai accroché et le deuxième tome ne pouvait pas me décevoir, malgré que je devinerai comment cela va se finir.
Écris l’histoire
L’histoire raconte comment notre protagoniste du nom de Naoto Sasaki, qui va faire sa rentrée en première année de médecine. Les journées se passent comme à son habitude, jusqu’au jour où, en se baladant dans un parc cet au milieu des cerisiers en fleurs, il aperçoit une jeune fille au regard pensif du nom de Miu Minehara. Enjouée, mais aussi très directe, il lui propose à Naoto une promenade en barque. Ni une ni deux avec aplomb de se déclarer officiellement être « sa petite amie ». Notre héros est plutôt pris de cours par cette idée soudaine de Minehara. Ne cherchant pas trop à lui en dissuader de peur de sa réaction, accepte sans broncher. Minehara, le sentant mal à l’aise, le rassurera. Naoto, à un lourd secret qu’il ne peut pas révéler : il est capable avec son don, rien qu’en touchant la main d’une personne, de voir le nombre de jours qui lui reste à vivre. Dès son plus jeune âge, il a déjà vécu cette scène avec sa mère qui fut hospitalisée à cause de sa maladie. Quelques jours passèrent et Naoto intégra enfin sa nouvelle faculté de médecine le premier avril (jour de rentrée au Japon). Que ne fut pas sa surprise, quand il aperçut « la nouvelle », dont parlèrent les deux garçons ; qui n’est autre que Miu Minehara elle-même !
La fille « d’un jour » qu’il a fait connaissance par hasard partage le même établissement que lui. Grâce à elle, notre jeune étudiant qui jusqu’à présent timide et pas très sociable prend peu à peu de l’assurance. Leur brève rencontre va se transformer en véritable histoire d’amour et se rapprocher de plus en plus sérieusement au fil des pages.
De faire que chaque jour qui passe, soit une vie normale, malgré sa maladie qui la ronge, elle décide de la vivre à fond. Explorer des horizons différents à chaque instant avec son nouveau petit ami. C’est alors qu’arrive le jour tant redouté et notre jeune couple doit faire face à l’inévitable confrontation de la douloureuse expérience : la mort.
Des paysages et une couverture chatoyante
La couverture du premier tome est simplement magnifique. Claire et aux dessins réalisés par Kohei Nagashii, nous montre son panel de son brillant talent d’illustrateur. La teinte rosée dominée par le plan des fleurs de cerisiers en guise de décors à la jaquette tape l’œil du public. Ce qui attire la curiosité à l’envie de lire cette œuvre à la fois sublime apporte la subtilité des scènes tragiques jusqu’au bout.
Epilogue
300 jours avec toi est un recueil en deux volumes. Si la première couverture est claire, la deuxième penche dans le côté sombre. On peut traduire par-là, comme la nuit, mais aussi les ténèbres. L’éditeur a eu la bonne idée de sortir une version écrin, dans un boitier cartonner fin et fragile. Ce procédé est très souvent utilisé en bande dessinée, notamment chez Bimboo édition, la maison mère de Doki Doki. De plus, vous aurez droit à un visuel supplémentaire au dos de l’écrin. Ici pas de doubles tomes reliés, mais tout simplement deux volumes parus peu de temps avant. Considérer ça comme une séance de rattrapage, s’il vous manque un volume, de se procurer cette version plutôt que de faire un achat séparément. Bien attendu, le prix est un peu plus bas pour cette dernière édition et plus avantageux. Attention, cela peut varier en fonction des magasins spécialisés.
Cet œuvre est une merveille. Une belle couverture du tome un avec Miu au premier plan sous un cerisier, attire l'œil et la curiosité du lecteur à la première vue. Mélangeant tristesse et joie des personnages dans la vie quotidienne. Sans aucun doute, le plus triste de tous les genres de romances à ce jour. Une histoire qui sent le vu et revu. Pourtant, on se surprend de la solidité du scénario et on se laisse bercé par la lecture. Les caractéristiques des personnages sont touchants. Les décors retranscrits bien l'ambiance. Dommage que le manga soit en noir et blanc, les premières planches en couleur nous font regretter.
S’il y a dans cette licence, une profondeur de la mise en page, ainsi les personnages de la série ne se perdent pas, bien au contraire. La qualité du papier est excellente avec un encrage des plus réussis. Rien à voir avec les débuts chez nous en France avec des pages qui jaunissent au fil des années avec des pigmentations et de l’encre sur les doigts. À la réflexion, on ne peut pas s’empêcher de faire une comparaison à un titre semblable avec le même style, mais un tout autre scénario : 100 jours avant ta mort, des éditions Glénat par Migihara. Procurez-vous ce titre, il en vaut largement la peine.