Critique de 80 jours par jejetator
Dévoré cette BD qui revit Benjamin Button avec beaucoup de finesse et de sentiments
Par
le 25 oct. 2011
Auteur belge, Nicolas Vadot livre ici une fable à la Benjamin Button, au cours de laquelle un vieil homme régresse d'une année chaque jour. Si le dessin n'est pas extraordinaire, loin de là même,
où la voix-off, très bien écrite, fait – à peu près – le boulot de l'émotion.
Une rapide introduction oppressante puis une courte séquence enflammée nous lancent dans le récit d'Edmond, entre silence et solitude, qui vient de passer le cap des quatre-vingt ans et semble doucement retrouver la vigueur, l'enthousiasme et la gourmandise de l'enfance :
L'enfance est une période magnifique. Un âge où notre corps est
chaque jour plus fort que la veille... Un âge où chaque jour est une
naissance.
Le dessin laisse à désirer, le trait encore grossier, les portraits manquent d'expressivité et la mise en couleur écrase certaines ambiances pour laisser les autres errer dans un éclat qui manque de professionnalisme. Et pour autant
fait peut-être le charme du volume.
L'ensemble manque d'ambition, survole une histoire où d'innombrables possibilités eurent pût être explorées, le dessin ne séduit pas vraiment, mais Nicolas Vadot tient sa narration sans écart tout en nous promenant de Bruxelles au Lubéron dans
plus légère que probable. Un exercice de style aussi innocent de la part de son auteur que l'est le condamné de son histoire.
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Créée
le 16 nov. 2018
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