Après cinq tomes destinés à faire connaitre aux lecteurs l'ordre des inquisiteurs, voici venu le sixième opus vers qui converge tous les récits et qui conclut ce cycle.
Tous les maîtres inquisiteurs sont présents afin de faire face à une menace sans précédent sur leur ordre et sur la paix. C'est ainsi que le début du propos tente de relier tous les fils épars des tomes précédents dans une trame narrative cohérente. Le résultat n'est pas forcément totalement concluant mais le lecteur pourra néanmoins s'en sortir. Vient alors le temps de la confrontation et la débauche de puissance est complète. On pourrait presque se croire dans X-men 3, tant l'avalanche de pouvoirs déferlent sur la cité d'Arès, laquelle porte bien son nom au passage.
Si quelques morceaux de bravoure viennent égayer le tout, celui-ci me semble un peu trop outrancier pour être véritablement apprécié.
Du côté du dessin, le lecteur pourra être globalement satisfait. Certes, certains visages ont bien du mal à conserver leurs traits lorsqu'ils sont présentés sous des angles différents. Il y a même page 16 une case qui offre un visuel différent pour un elfe par rapport à la case précédente (!). Une erreur sans doute. Le lecteur exigeant pourra également relever certaines approximations anatomiques et quelques facilités architecturales mais ne soyons pas trop critiques vis-à-vis d'une tome qui se situe après tout dans la lignée générale de ses prédécesseurs, c'est à dire pas mal sans être stupéfiant.
Au final, voici une saga qui avait su appâter le chaland avec son premier opus mais n'a su tenir ses promesses jusqu'au bout. Si une suite voit le jour dans un nouveau cycle, ce sera assurément sans moi.