Depuis la fin du tome 17, l’action se concentre à Hole, du côté du grand magasin central, un bâtiment qui a été construit pour boucher une fosse dont vous n’avez pas envie de savoir ce qu’elle contient. Moyennant quelques événements, un bouleversement a lieu (coucou le boss des yeux-en-croix), qui modifie l’endroit en profondeur et le rend dangereux : digne d’un bon film d’horreur. Pour autant, différents groupes cheminent dans le grand magasin central.


Il y a ceux qui ne craignent rien : les diables qui sont arrivés à destination (merci la maison noire) et commence leur petit cheminement dans le magasin pour retrouver celui qu’ils cherchent. Ils procèdent comme un groupe d’élèves parti en excursion avec une brochure informative que leur boss (Chidaruma) va nous commenter un petit peu, une pause pique-nique, une prise de souvenirs par un des diables (un cadavre). En somme, dans une atmosphère chaotique, ce groupe se distingue par son calme et son côté au-dessus de la mêlée. « No stress », telle est leur devise.


De ce groupe émerge un diable : Haru. En effet, elle doit éjecter son mari (le professeur Kasukabe) de son corps pour lui éviter des ennuis. Elle s’écarte donc des autres diables et va tomber sur le duo reconstitué : Nikaidô et Caïman ! Les deux se sont retrouvés à la fin du tome 18 et moyennant quelques longs moments de réflexion pour savoir si c’est bien le vrai Caïman qui est devant elle (ou comment l’auteur s’amuse avec l’intrigue qu’elle a tissée, pour mieux embêter un de ses personnages), Nikaidô a fini par faire équipe avec lui, surtout qu’il a loupé plusieurs épisodes qui se sont passés dernièrement. Toujours en proie à certains changements (merci le statut de diable en formation), Nikaidô va donner le tempo pour la suite du tome.


Enfin, la En Family est toujours là. Même si elle n’est plus composée que de quelques têtes (au sens propre) et d’une Noi toujours sur le carreau, l’objectif de ressusciter En n’a pas disparu. Dans ce qui s’apparente au geste du dernier espoir, Chôta (que l’on voit sans son masque), Fujita et Turkey vont essayer de rejoindre Ebisu pour lui remettre le diablotin de En. Shin est toujours contrôlé et amputé mais celui qui le dirige attire l’attention de Risu/Kaas ce qui ne sera pas sans conséquence pour la suite…


Il y aurait encore pas mal de choses à dire sur ce qui se passe dans cet univers clos, sur l’humour, comment l’auteur enchaîne avec des passages plus sérieux, sur tous ces éléments qui viennent, peu à peu, compléter le puzzle mais l'essentiel est là : avec ce nouveau tome Dorohedoro confirme que c'est une excellente série qui n'a pas fini de nous surprendre !

Anvil
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le 4 juil. 2016

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