J’ai relu toute la série avant de m’attaquer aux derniers et… je suis déçu par celui-ci, qui n’apporte pas grand-chose à mon avis. On sent que Cosey est de plus en plus fasciné par la méditation. Cette BD reprend un procédé qu’il a déjà utilisé, des notes du carnet de Jonathan qui viennent commenter des dessins. Malheureusement, ici le résultat est essentiellement une succession de cartes postales avec un peu de texte illustratif. Il faut attendre la planche 17 pour retrouver un véritable aspect BD. Un peu plus loin, 3 planches illustrent ce que peut devenir une BD traduite. Cosey y a sûrement vu un intérêt personnel. Pour moi lecteur j’y ai vu une parenthèse anecdotique.
Pendant tout l’album, Jonathan est en Birmanie, à la recherche d’une certaine Elle qu’il ne nomme jamais. Jung Lan ou Kate ? D’autant peu probable qu’il n’hésite pas à proposer le mariage à une charmante birmane nommée Sabei qu’il a rencontrée en suivant les indications de U Kyi. Jonathan est le messager de U Kyi. Il s’agit de transmettre à Londres une liste de personnes disparues. Jonathan dispose d’un ordinateur qui lui permet d’utiliser Internet !
Une BD mineure dans la série, à mon avis bien-sûr. L’évolution de Cosey se confirme. Cette fois-ci, la moyenne du nombre de vignettes par planche baisse à moins de 5 (en ne tenant pas compte des planches non dessinées par Cosey), avec 9 planches à 3 vignettes et 10 à 4 vignettes sur le total des 46 planches de l’album.
Cosey suggère de lire l’album en écoutant « Photograph (Pocket Symphony » de Air, « Mountains of Burma (Blue Sky Minning) » de Midnight oil et « Say Sea, The me ! » de T. Takemitsu.