Marvel est populairement plus célèbre que DC Comics. Au jour d'aujourd'hui, c'est presque une évidence : les Avengers, Spider-man, les X-Men, l'on ne compte plus le nombre de personnages passés dans l'imaginaire collectif, et visiblement bien plus à la portée de celui qui ne connaîtra pas vraiment l'univers des comics. Parlez lui de Green Lantern ou Green Arrow, et le mec te citera la série avec Ammell.
Marvel, c'est très différent. Les films se sont ancrés dans notre vision du monde des super-héros, et celui qui n'aimera guère Superman préfèrera sûrement se tourner vers Iron Man ou Thor. Et en comics, c'est un peu différent : Marvel et DC ne semblent pas tellement se faire beaucoup de concurrence. Il y a les fans de l'un, ceux de l'autre, mais également une petite catégorie de gens ( dont je fais partie ), des amoureux du comics, qui ne se soucient guère de la maison d'où sort le comics en question.
Et pour cela, on va aujourd'hui parler des Quatre Fantastiques. Mais pas de n'importe quel tome : celui qui s'intéresse à la naissance de Valéria, fille de Red et Suzanne. Et concrètement, cela commence vraiment bien : la partie débutant se consacre au personnage de Fatalis, amenant un charisme immense au tome, et une certaine snsibilité que je ne connaissais pas au personnage. Enfin, c'est ce que je pensais au départ.
La conclusion de cette première partie est grandiose, et alors que notre quatuor en chef arrive, c'est également un peu de cette qualité que j'appréciais qui s'en va. Tout s'enchaîne beaucoup trop vite : les scènes d'action s'accumule, ça gueule de partout, et les dénouements de chaques combats se révèlent tout de même un poil trop simple. Il en ira bien évidement de même avec la fin, bien trop brève à mon goût, bien qu'efficace.
Et c'est dommage de voir que Waid ne s'est pas plus appesanti sur son intrigue : elle aurait facilement pu durer un tome de plus, au minimum. Et même si le tome jouit d'une certaine sensibilité, et d'un aspect très humain appréciable, cela ne parviendra pas à venir remplacer cette forte impression de brieveté.
Le dessin n'ajoute lui non plus pas grand chose : c'est simple, très cartoonesque. On se croirait devant un animé pour gosses, le genre pas détaillé du tout. Bon, certaines belles planches subsistent, c'est sûr, mais le tout n'est pas aussi bon que l'on aurait pu le penser. Globalement, je m'attendais tout de même à mieux.
Etrangement, c'est à la fois dramatique et optimiste. L'écriture semble pathétique, tandis que les dessins, l'encrage et les couleurs assènent un aspect très joyeux au tout, pour ne pas dire presque enfantin. Cela manque de gravité, de violence, de poids. Et contrairement aux impressions que l'on aurait pu ressentir au départ, ce n'est guère grandiose. Mais c'est divertissant. C'est au moins cela de pris.