Il manque quand même Superman...

Après Batman, c’est au tour de Superman de plonger dans la petite parenthèse Future State. Un gros pavé proposé par Urban Comics, survolant les année 2050 à 3000. Un bon un peu plus lointain dans le futur, pour des épisodes un peu plus impactants que ce qui nous était proposé avec Batman.

Les siècles passent et les Kryptoniens voient leurs alliés et ennemis changer. Alors que Jonathan Kent s’efforce de s’imposer comme le véritable Superman et que son père, Clark, se bat dans les arènes de Warworld, Kara Zor-El, autrefois Supergirl et maintenant Superwoman, crée sa propre forteresse de la paix sur la Lune. Toujours aussi malveillant, Lex Luthor tente de son côté de détruire les Planètes Unies dans un monde qui, près de mille ans après notre ère, est bien différent de celui que nous connaissons.

Future State, Superman réunit dans un seul volume toutes les séries consacrées aux Kryptoniens lors de l’événement éditorial DC de 2021 qui projette leurs personnages dans des avenir inédits ! Au travers de récits scénarisés par Brian M. Bendis (Clark Kent : Superman, Leviathan), Mark Russell (Prez, Wonder Twins), Phillip Kennedy Johnson (Le Dernier des Dieux) et de nombreux autres scénaristes, vous sont présentés les héros de demain, dont le nouveau Superman !

(Contient les épisodes Future State : Superman of Metropolis #1 et 2, Future State : Superman World’s of War #1 et 2, Future State : Kara Zor-El, Superwoman #1 et 2, Future State : Superman vs Imperious Lex #1 à 3, Future State : Superman/Wonder Woman #1 et 2, Future State : Legion of Super-Heroes #1 et 2)

Bien entendu, qui dit Superman, dit Clark Kent ! Il n’y a pas d’autres Superman. Et si nous avons le droit à quelques épisodes où l’on assiste à la mise à mort quotidienne de notre plus grand héros dans les arènes de Warworld, avant d’être ramené à la vie pour se battre encore et encore, ou à des épisodes avec un Superman vieillissant qui essaie de retirer une lointaine planète des griffes de Lex Luthor. Le tyran fou s’étant érigé en « sauveur » de toute une planète.

C’est principalement Jon Kent qui occupe le « poste » de Superman dans ce gros volume. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le titre est bien difficile à porter pour le jeune homme. Il n’y a qu’à voir le premier épisode, où le jeune héros a la drôle d’idée de réduire Metropolis comme Kandor à l’époque ! Ou bien, bien loin dans le futur, avec une Wonder Woman inédite, montrer des signes de fatigue assez inquiétante.

Cela dit, Jon n’est pas vraiment la tête d’affiche de ce tome centré sur les titres estampillés « Superman », c’est plus ce que symbolise le « S » le véritable point d’ancrage de ces histoires. A l’image de l’une des dernières intrigues avec la descendance du plus grand héros de la Terre.

Toutes les histoires, à l’image de celles des deux tomes de Batman, ne sont pas des plus passionnantes à lire. Celles du Gardien et de Mister Miracle par exemple, ne sont pas les folles à lire, et ne servent en fait qu’à approfondir l’intrigue de Jon de Superman of Metropolis. Mais au final, elles n’apportent pas grand-chose.

Tout comme les intrigues de Midnighter et du Pisteur Noir. Si la première est amusante avec cette histoire de boucle temporelle, la deuxième est complètement, totalement dispensable. On se retrouve clairement avec des épisodes bouche-trou.

Notons, également l’épisode de la Légion, qui m’a vraiment fait mal à la tête, tant parce que j’étais perdu, que par les dessins.

Supergirl, est l’autre personnage en avant de ce tome. Déjà par son combat avec Jon au tout début, mais aussi avec ses deux épisodes où elle s’est isolés sur la Lune pour venir en aide et donner refuge à ceux qui en ont besoin. J’aurais bien aimé la voir plus. Tout comme Lois, bien trop absente.

Bref, encore une fois des épisodes de niveaux et d’intérêt divers et variés. Cela dit, une lecture agréable, avec l’impression de suivre un fil rouge du début à la fin, que tout est connecté à travers ce que représente le symbole de notre héros.