Haruto Kaburagi est une lycéenne de 16 ans qui rêve de devenir mangaka, et en particulier de dessiner du Shôjo. Mais un petit robot, nommé G-Maru et venant du futur va lui apprendre qu'elle dessinera bien du manga ... dans le genre Hentaï ! Haruto va devoir se battre contre sa destinée alors que ce robot va quant à lui la forcer à dessiner des choses. D'ailleurs, Haruto se coiffe souvent d'un béret, comme un certain ... Osamu Tezuka !
G-Maru Edition est un mélange de comédie, de fantastique et surtout d'ecchi, avec plein de gros plans sur les poitrines des jeunes filles, sur les culottes, sur les fesses... On est bien là dans un titre un peu coquin qu'à l'accoutumée, mais ça reste encore très soft. Quand on sait que ce manga est dessiné par une femme, ça l'excuserait presque de toute misogynie.
L'auteure, Mizuki Kawashita, est quelqu'un qui a été fortement influencée par Masakazu Katsura, période I''S, car le trait y ressemble beaucoup. Certes, elle a aussi dessiné Hatsukoi limited, Anedoki et son hit aura été Ichigo 100 % (dont l'histoire faisait penser à du Katsura), mais ça n'est pas désagréable en soi dans le genre Shonen, d'autant plus que c'est une femme qui s'occupe de G-Maru Edition.
La série est assez courte, deux volumes, mais tout le comique réside dans les rapports tumultueux entre Haruto, qui est au fond fleur bleue, et G-Maru, ce robot pervers qui va jusqu'à inventer des machines pour qu'elle dessine du Hentaï à tout prix. Elle sera accompagnée au cours de l'histoire par Karin (qui veut dessiner du yuri !) et par Saeri (qui veut faire du yaoi !), avec parfois des sous-entendus érotiques, notamment sur l'opulente poitrine des trois jeunes filles.
Publiée dans le Jump SQ, cette histoire ne flatte au fond que le lecteur (masculin), mais avec la particularité que les garçons sont au fond très peu présents dans l'histoire, on y voit surtout des filles. G-Maru Edition n'est pas inoubliable, mais rien que par le fait que ça fasse deux tomes (avec une fin assez satisfaisante), on passe un bon petit moment.