La Peste de Bruges

L'Astrologue de Bruges est une nouvelle histoire à voyager dans le temps.

Merci Amaterasu! Cette histoire-là ne part pas d'une prémisse stupide.

De plus, celle-ci est plutôt assez sombre dans son contenu puisqu'on parle de potentielle Nouvelle Peste Noire à notre époque.

Pour empêcher cela, quoi de mieux que de repartir avec Monya afin de voyager au XVIe siècle?

Nous voici dans un récit mélangeant SF et "histoire d'époque". Ceci dit, l'album se sert plus de l'Histoire avec un grand H comme toile de fond plutôt que de faire quelque chose paraissant véridique. Ainsi, on est plus dans le registre du conte/de la légende que de la recherche d'authenticité historique.

Ceci dit, tout ça n'empêche pas le récit d'être bon vu que les personnages courent après le danger à force de vouloir résoudre un mystère et empêcher un drame tout en devant éviter les paradoxes temporels.

Nous voilà ainsi avec des oubliettes sinistres, des secrets macabres et pire encore.

De plus, avec un adversaire tel que Zacharius étant fou dangereux, la tâche à accomplir est bien plus que difficile à réussir.

Puisqu'on parle des personnages: Rosée est complètement inutile si ce n'est être présente pour dire des trucs mignons.

Néanmoins, notre trio reprend du poil de la bête car font vraiment les choses en groupe et ont chacun leurs rôles à jouer, ce qui n'avait pas été le cas depuis de nombreux albums.

Quant aux autres personnages: Monya, dans cet album, ne sert que de moyen de transport tandis que Pol est plus présent pour se trouver une copine qu'autre chose mais se montre utile dans les activités en groupe. D'ailleurs la copine en question est un personnage peu intéressant mais servant à dénoncer le mépris de classe: chose toujours d'actualité.

Mais le vrai défaut est le début du voyage dans le passé avec des pages rappelant trop l'arrivée de Marty McFly en 1955 dans Retour vers le Futur. Pas très imaginatif.

Bref, un très bon album divertissants malgré quelques hics par-ci, par-là dont il est, toutefois, possible de faire abstraction quand on veut apprécier l'histoire avec un petit h.