Le Maléfice de l'améthyste est une nouvelle histoire impliquant un voyage dans le temps. Sauf que cette fois-ci, Monya n'est pas à l'origine de ce dernier puisqu'il sera provoqué par un personnage prétendant être coincé dans une époque n'étant pas la sienne.
On comprend assez vite pourquoi Monya n'est pas présente dans cet album puisqu'elle n'aurait pas eu sa place entre Yoko et Emilia; plus particulièrement dans une histoire impliquant directement Emilia.
En effet, l'auteur semble vouloir faire une espèce de retour aux sources avec un drame familial comme il l'avait fait avec La Fille du vent et La Spirale du temps. En effet, s'il n'y a pas de propos sur la dangerosité des armes et des guerres, Le Maléfice de l'améthyste nous montre les conséquences de la cupidité faisant perdre toute humanité au point qu'un bijou devient plus important que de soigner une personne victime d'une maladie grave.
En ce qui concerne les personnages, si on peut regretter que la petite bande de Yoko soit, une fois de plus, réduite à de la figuration, on peut apprécier le duo Yoko-Emilia en pleine forme dans cette aventure. De plus, voir une Emilia confronté à un passé familial la concernant et ne la concernant pas en même temps est touchant.
Quant aux méchants Ketlenberg et Pavkine, ils sont menaçants de par le fait que ce sont des brutes ayant la gâchette facile.
En parlant de ça, Le Maléfice de l'améthyste est violent mais pas gore puisque si l'un des deux finit broyé par des hélices, cela n'est pas montré mais clairement suggéré.
Néanmoins, l'album n'est pas parfait. En effet, si l'intrigue principale paraît assez claire, des personnages essaient tellement d'expliquer certains éléments de cette dernière au point qu'on peut perdre le fil: de plus les éléments en question sont, généralement, superflus.
De plus, certaines péripéties sont inutilement alambiquées au point qu'elles nous font sortir de l'histoire.
Toutefois, Le Maléfice de l'améthyste reste un album plaisant à lire.