Lylth, la créature venue d'ailleurs pour se repaître du monde de Troy sème la mort sur son passage. Lanfeust et Cixi sont à sa poursuite dans l'espoir d'enrayer l'apocalypse annoncée.
Si le scénario ne sera pas source de migraine pour le lecteur, Christophe Arleston surfe sur ce qui a fait son succès, à savoir l'humour potache avec quelques références cinématographiques ou livresques dedans. Cet énième rebondissement dans ce troisième cycle mettant en scène le célèbre forgeron bourrin apporte son lot d'humour et l'on renoue avec joie avec le Darshan, pays des dieux. La narration se fait un peu plus légère qu'en début de cycle et le lecteur un peu blasé sent poindre un regain de foi dans le propos.
Ce renouveau s'observe d'autant plus que le dessin de Didier Tarquin est à présent parfaitement maîtrisé et qu'il nous offre son content de créatures savoureuses insérées dans des décors de plus en plus réussis.
La mise en couleurs de Lyse magnifie le tout et redonne tout son panache au récit.
Gageons que la (les ?) suite(s) sera(ont) à l'aune de ce neuvième tome.