Comme pour la Horde Folle, Lécureux retombe dans sa propagande communiste: après les alcooliques, les croyants.
Des croyants singés, littéralement, sous-évolués, agissant mal par ignorance et par crainte d'un simple crâne de mammouth.
Pourtant, cet album ne manque pas d'intérêt même si l'on n'atteint pas les sommets herméneutiques de La Horde Folle, l'accent étant mis davantage sur les péripéties. Certes, certaines d'entre elles sont convenues - le feu qui prête vie au crâne à la façon du tout premier épisode de Docteur Who en 1963, qui, d'ailleurs, se déroulait déjà à l'âge préhistorique - mais certaines autres ne manquent pas d'intérêt, comme la création désespérée mais téméraire d'un pont d'équilibriste à l'aide d'un grand arbre.
Sous-Horde Folle en termes de profondeur mais Sur-Horde Folle en termes de souffre thématique, le dieu Mammouth reste un Rahan correct.