Les mesures du temps, en tout cas on ne perd pas le sien
L'histoire est vraiment prenante et l'intrigue est très bien menée. Le héros se nomme Benjamin, ce dernier va trouver dans le grenier de son père une montre lui donnant la possibilité de figer le temps. On va très vite se rendre compte que derrière cette montre il y a un sérieux passé et que de nombreuses personnes convoitent elles aussi cet objet particulier. Au niveau des dessins, Audibert a vraiment un style à lui et je crois que j'ai vraiment apprécié son coup de crayon. Ses dessins auraient tendance à me rappeler des personnages de Tim Burton comme dans L'étrange noël de Mr Jack ou Les noces funèbres. Certaines prises ou de vues (ou plan je ne sais pas trop) sont vraiment bien faites et ce n'est pas ce que l'on a l'habitude de retrouver.
Une bande dessinée ou se mèle poésie, meurtre, secret et aventure, c'est donc une riche idée que de prendre du temps pour lire Les mesures du temps (sans mesure).
À noter le fait que Mathieu Gabella est aussi le scénariste de l'exceptionnelle série La licorne chez Delcourt. Une valeur sûre.
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