Litchi Hikari Club par Kazoo
Un one-shot bien épais, c'est déjà bon signe, ça fait de la lecture, et on en a pour son argent, au moins. Comme souvent avec Furuya, le ton est donné dès les premières pages. Une ambiance sombre, glauque et malsaine. Et l'on est jeté dedans sans préavis, comme le pauvre garçon qui se fera torturer sous nos yeux, et la pauvre professeur qui suivra. On assiste à la réunion d'un club des plus bizarres, géré par un chef légèrement dérangé, mais le reste de l'équipe n'est pas en reste, niveau folie.
"Nos entrailles sont bien plus belles !"
C'est ce qu'on nous dis, mais pas d'inquiétude, on aura la réponse en fin de tome !
Passé ce chapitre de présentation, on fait face au réveil de Litchi, la machine humanoïde créée dans le but ultime d'amener une fille, parfaite, raffinée et surtout, pure, dans l'Hikari Club. Le tout en développant la psychologie instable des protagoniste, que ce soit Nico, Jaïbo ou Zéra, tous ont un grain de folie. Et la trahison annoncé, lors d'une scène à l'aspect biblique prononcé, vient renforcer l'aura de Zéra.
Même Kanon, que l'on découvre une fois embarquée par Litchi, n'est pas totalement saine d'esprit. Enfermée là comme une sainte relique, elle tisse une étrange romance avec son geôlier, qui n'est qu'une machine, et pourtant paraîtra bien plus humains que les autres...
Parmi les nombreux personnages, certains restent assez effacé, surtout face à d'autres, bien plus charismatiques. Ainsi, Daf et Jacob, entre autres, ne m'ont pas laissé de grands souvenirs... C'est dommage, mais peut-être que le prequel corrigera cette erreur.
Quant à la fin, elle apporte sont lot de révélations. L'identité du traître, qui survivra à l'horreur sanglante qui se déverse sur l'Hikari Club et, surtout, c'est essentiel, qui a les plus belles entrailles.
Bref, un bon one-shot, quoique finalement un peu court, puisqu'il aurait gagné à développer certains personnages secondaires.