Keitaro est un jeune lycéen qui rêve de rentrer à Todai (abréviation de Tokyo Daigaku) la plus célèbre et exigeante université du Japon. Mais au grand dam de ses parents il a raté l'examen d'entrée à trois reprise, ces dernier le mettent à la porte ne voulant plus nourrir ce fils indigne. Keitaro décide alors de rendre visite à sa grand-mère qui tient un pensionnat près de Tokyo, espérant y trouver refuge le temps de se trouver un travail et retenter le concours. Sur le trajet, il se remémore sa première visite des lieux, lorsqu'il était enfant il y avait rencontré une fille avec qui il avait promis de se marier s’ils entraient tous les deux a Todai. Arrivé sur place il ne trouve personne et décide d'aller se détendre au Onsen (bain public) pensant que sa grand-mère était partie faire des course et ne devait pas tarder à rentrer. Alors qu'il se croyait seul, il voit débarquer dans le bain une fille nommé Naru qui le prend pour un voyeur, en effet, le pensionnat est désormais réservé à une clientèle féminine. Après quelques explications, Keitaro apprend que sa grand-mère est partie en voyage pour un tour du monde et lui lègue la gestion du pensionnat en son absence. Keitaro n'est pas au bout de ses peines puisqu'il est tombé sous le charme de Naru, elle aussi candidate à Todai et qu'il pense être la petite fille de son enfance, mais, est-ce vraiment elle ? Et Keitaro, va-t-il enfin réussir le concours d'entrée de la prestigieuse école Todai ?
Je crois bien que c'est le second manga que j'ai lu (après Dragon Ball bien sûr) et je l'ai relu assez récemment pour vous dire que ce que j’écris ici n'est pas de la pure nostalgie, c'est sans conteste l'un de mes mangas préféré, bourré d'humour, avec un style graphique qui m'a tout de suite séduit.
Tout d'abord j'aimerais clarifier une chose, si certain n'y voient que des gags faciles servants de prétexte à montrer des femmes dénudés afin d'aguicher le lecteur je ne pourrais pas trop vous contredire à part en vous expliquant que, ce qu'il faut comprendre ici, c'est que le Harem-Pantsu est un style de manga à part entière ou les scènes de nue sont justifiées car, elles sont là pour servir de fond au manga, à savoir que ce sont ces scènes qui font marcher le gag et non pas l'inverse.
Ça n'a pas grand-chose à voir avec du fan service en fait, de plus le dessin est assez minimaliste pour ne rien laisser paraître d'explicite a contrario du Ecchi où le but est clairement de suggérer des scènes de sexe voir d'en montrer, rien à voir donc.
Maintenant que cela est dit, bien sur l'œuvre n'est pas exempte de défaut, je dirait que les 5 premiers tomes peuvent être un peu rébarbatifs car ce n'est qu'une succession de gags basés sur un comique de répétition. Seulement l'histoire commence à s'étoffer et à prendre forme par la suite pour donner la plus belle romance que j'ai lu de ma vie. On est constamment dans le doute pour savoir qui pourrait bien être l'élue de Keitaro et si Naru finira par céder à ses charmes, on rit et on pleure avec eux, c'est très poignant.
L'histoire peut paraître redondante puisque l'on se retrouve à fêter plusieurs fois Ohanami (le fait d'aller pique-niquer dans un parc au printemps pour profiter des cerisiers en fleur), Noël ou la Saint Valentin mais j'ai été fasciné par l'inventivité de Ken Akamatsu pour rendre ces événements toujours surprenants et inattendus. Et c'est le même principe pour les effets comiques, tout se passe bien quand tout à coup on part dans une folie absurde tout à fait réjouissante avant de revenir à quelque chose de plus sérieux et ainsi de suite.
Je sais que Love Hina n'est pas le manga qui a inventé le concept de la Tsundere (la fille qui joue les "je t'aime/moi non plus" avec les héro) et autres classiques du genre (Yandere, Kundere, etcere) mais ses personnages étant bien écrit, cela est devenu ma référence en la matière.
Les dessins et la mise en page sont parfaits, j'aime beaucoup le style de l'auteur, c'est très facile et rapide à lire, bref, à bouquiner de toute urgence si ce n'est pas déjà fait, je vous garantie que vous passerez un excellent moment !