Bon, Omni-visibilis, si on vous la racontait, vous ferait sans doute envie.
Si vous le lisez, à la fin, vous pousserez sans doute un "Aaaaaahh Ouuuuuuaaiiiis !" de surprise.
Le problème, c'est tout ce qu'il y a entre le pitch de lancement et cette fin, effectivement superbement pensée.
Pas le dessin, non, très graphique avec ses aplats en 2 couleurs, ni la narration, claire et ponctuée d'humour efficace, bien que scato plus que nécessaire.
Non, le problème, c'est l'histoire en elle même, qui ... enfin ... bah.... on sait pas trop en fait.
Il se passe environ 25 000 000 de trucs, des thèmes sont lancés, des branches scénaristiques poussent autour de l'idée centrale mais sont élaguées aussi vite qu'elles ont été greffées.
Ça foisonne mais ça avorte, laissant le lecteur, au choix, livré à lui même pour prolonger les évènements ou frustré avec le sentiment d'avoir été floué.
Pas bien grave car quand même au dessus de la production moyenne mais d'autant plus décevant que le thème était porteur.