Je continue de suivre le dessinateur Brüno au fil de ses œuvres. Après l’avoir découvert il y a 20 ans avec sa version de 20 000 lieux sous les mers, j’ai suivi ses sorties de loin. Non pas que je n’aime pas son trait de dessin si particulier mais qui justement ne ressemble à aucun autre, mais j’avais tellemnt d’autres trucs à lire.
Sauf que j’ai attaqué il n’y a pas longtemps le BD Tyler Cross, et là claque. L’histoire est excellente et le dessin toujours aussi bon. J’enchaine avec la BD Biotope qui là est une histoire d’anticipation, mais idem 2 tomes histoire et dessin bien foutu. Je décide donc de lire tout ce qu’à pu sortir Brüno et je tombe sur Junk, un western et j’adore les westerns (c’est un truc de mec avec « plus tard quand je serai grand je serai cow-boy »…)
Un western pour moi c’est l’ouest sauvage, c’est un climat hostile (chaud ou froid), c’est la nature qui se ligue contre vous (animaux, hommes…), bref c’est dure ça fait mal.
L’histoire raconte la reformation d’un groupe qui avait les 400 coups plus jeune. Ils s’étaient séparés faute de ne pas avoir trouvé un trésor de la guerre de sécession. Mais un des membres du groupe a finalement réussi à trouver de nouvelles infos. Et nous voilà embarqués avec la bande certes vieillissante mais motivée par l’appât du magot.
Donc niveau dessin, c’est toujours du « Brüno » on aime ou pas. Mais même sans accrocher à son univers et son graphisme, le scénario est vraiment bien écrit avec tout ce qui fait les westerns d’anthologie, comme « Le Bon, la Brute et le Truand (et oui rien que ça).
2 Tomes qui se lisent d’une traite, avec le sentiment de rester encore dans l’univers de ce western même après lecture de la dernière page.