Reiko, c'est de la violence à l'extrême, dérangeant et malsain comme le premier tome en voyant des pauvres fillettes de 4 ans se faire massacrer par une folle. Reiko, c'est aussi son design particulier qui ne plaira pas à tout le monde, même si ça devient plus joli sur les derniers volumes. Reiko, c'est également des volumes mammaires abusés surtout quand on parle généralement de lycéennes. On a quelques personnages intéressants, Reiko, Lirka ou la cinglée de Yukina. Ce que je trouve dommage dans cette série Z, c'est que c'est trop vite expédié. On passe d'une histoire à l'autre entrecoupés de minis chapitres sans trop d'intérêt qui casse le rythme. Mis à part la partie de Lirka et Yukina, le reste est assez faiblard, que ce soit Yee-Hun ou Camilla. Autre frein pour un collectionneur, son prix. Si la plupart peuvent s'obtenir pour une bouchée de pain, il y a 3 ou 4 tomes qui ont pris une certaine côte (8-9-11), pas non plus une ruine, mais comptez entre 15 et 25 euros l'unité pour ceux-là. 11 volumes de gore, de démembrement, décapitation et autres joyeusetés sans censure ni complexe. J'ai beau adoré le style seinen, Reiko me paraît trop juste sur plusieurs points (scénario, dessin, répétitivité) pour être un indispensable dans sa bibliothèque.