Une pépite d'humour

Avant tout deux petit mots sur son auteur. Elsa Brants a d’abord collaboré en tant que coloriste avec son mari Guillaume Lapeyre le dessinateur de City Hall. Elle a ensuite été illustratrice pour une bande dessinée sans texte à destination des plus petits, pour la collection puceron chez Dupuis.
Dans « Save me Pythie » nous suivons Pythie, jeune prêtresse au temple d’Apollon a qui plein de péripétie vont arriver. Nous voilà en pleine mythologie grecque.
Au départ de cette aventure, Pythie refuse les avances d’un étranger un peu trop entreprenant allant même à le défigurer en lui mettant son poing dans sa belle petite gueule. Fatale erreur s’il en est. Ce maudit éphèbe n’était qu’Apollon qui ne supporte pas qu’on se refuse à lui. C’est ainsi qu’il jette sur Pythie une malédiction : elle aura des visions mais personne ne la croira. Elle va avoir pour compagnon de route Xanthe un apprenti héros qu’un poulet suit à la trace. Seul le jeune homme entend ses prédictions car même s’il ne le sait pas encore, il est le fils d’un Dieu.
Voilà pour le décor. Elsa Brants s’amuse joyeusement avec la mythologie grecque. Ainsi on croise des personnages célèbres tels que la pauvre Cassandre qui avait hérité du même don d’Apollon. Elle apparaît aux côté de Pythie pour l’aider grâce à sa vieille expérience. Dans ce premier tome Thésée, Œdipe, Zeus, Elecathe, Era et j’en passe.
Si pour vous, la mythologie grecque n’est qu’un lointain souvenir, pas de problème ! A la fin de son manga Elsa Brants propose des fiches de ces personnages sous forme d’interview plutôt rigolotes. Elle les a assorties de reproductions de tableau célèbre relatant cette mythologie mais bien évidemment revus à la sauce manga.
En bref Save me Pythie d’Elsa Brants est un manga d’aventure et d’humour. Pour ceux qui comme moi appartiennent à la génération club Dorothée, vous trouverez dans ces dessins des clins d’œil aux mangas de notre enfance. Alors si vous voulez vous détendre les zygomatique plongez dans la mythologie grecque revue et corrigée par Elsa Brants avec « Save me Pythie ».