Une bd qui cache bien son jeu
A première vue, rien de spécial, l'aventure parait même ennuyeuse. En fait, il faut relire cet épisode génial pour comprendre son second niveau de
le 22 mars 2019
2 j'aime
En refermant ce "Un Feu qui Meurt", on a envie de dire "Rien de nouveau sous le soleil de Ralph Azham", tant la saga de Lewis Trondheim poursuit son bonhomme de chemin désormais bien tracé, entre heroic fantasy finalement assez traditionnelle et réflexion sur la difficulté de l'exercice du pouvoir. Comme dans le tome précédent, l'humour est quasiment absent désormais, et le récit est phagocyté par un pessimisme qu'on a même le droit de trouver accablant : même les amitiés les mieux établies ne résistent plus aux nécessités des jeux politiques, alors que la confiance se délite au fil des jeux d'alliance et des trahisons. Il s'agit d'ailleurs là d'une veine intéressante, qui pourrait aider Ralph Azham à s'élever au dessus de l'alignement parfois fastidieux de péripéties totalement basées sur l'usage des "pouvoirs" dont bénéficient une myriade de personnages s'affrontant avec une logique qui nous échappe régulièrement. [Critique écrite en 2017]
Créée
le 13 août 2017
Critique lue 207 fois
4 j'aime
D'autres avis sur Un feu qui meurt - Ralph Azham, tome 10
A première vue, rien de spécial, l'aventure parait même ennuyeuse. En fait, il faut relire cet épisode génial pour comprendre son second niveau de
le 22 mars 2019
2 j'aime
Quand Ralph Azham est apparu dans le paysage du neuvième art, bon nombre de personnes l’ont présenté comme une série cousine de Donjon. La présence de Lewis Trondheim sur la couverture couplée à...
Par
le 11 sept. 2017
2 j'aime
2
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
191 j'aime
115
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
190 j'aime
25