Un poète et un homme d’affaires, ne sont pas dans un bateau comme l’auraient voulu les comptines de notre enfance, mais assis tous deux, les fesses dans le sable, sur une minuscule île déserte ornée d’un unique palmier central. Dans Une île à la mer, la BD se rapproche du théâtre. Comédie humaine et scènes absurdes, l’auteur a décidé de placer dans un huis clos (l’île est entourée de requin, aucune fuite n’est possible), deux protagonistes aux antipodes l’un de l’autre qui vont apprendre (avec beaucoup de philosophie(s)) à cohabiter.
Une excellente BD au ton enlevé, qui pousse l'air de rien à la réflexion sur le ton de la plaisanterie. Des dialogues ciselés qui nous entraîne dans une poésie de l'absurde, le temps d'un plongeon.
Petite chronique plus détaillée par ici : https://dilettantedeprose.wordpress.com/2017/02/07/une-ile-a-la-mer-de-nicolas-poupon/