Tous les enchevêtrements d'intrigues du tome précédent trouvent leur conclusion ici dans un final MA-GIS-TRAL (attention, final du bouquin mais pas de l'histoire générale). Le genre de truc qui vous fait transpirer, augmenter la tension artérielle et la fréquence cardiaque et dévorer ça sans pouvoir s'arrêter. On comprend enfin où Dave Sim voulait en venir avec ce récit d'abord complexe dans Flight qui devient totalement limpide dans Women : amener 4 personnalités fortes de l'histoire à se confronter (et ça, c'est dans le suivant).
A savoir qu'entre le début de Flight et la fin de Women, il doit se passer 1 jour maximum, c'est vraiment très dense, tant d'un point de vue temporel que textuel. Women est parsemé de double-pages confrontant le discours Ciriniste de Cirin au discours Kevilliste d'Astoria histoire d'enrichir encore plus le background du monde d'Estarcion et de mieux comprendre ces deux mouvements pour la suite de l'histoire.
Le Roach apparait à nouveau sous plusieurs formes, d'abord le Punisheroach et sa mini-arbalète automatique à haute cadence de tir puis Swoon, pastiche du Sandman de Gaiman. Ca ne dit rien sur la qualité du bouquin mais ça me fait vraiment super plaisir de vous le signaler.