Ce sixième tome de Flash est le dernier dans sa version New52 ! Après un cinquième tome fort convaincant, fort plaisant, marquant les débuts de Robert Venditti, Van Jensen et Brett Booth, il est temps d’assister au grand final pour Flash. Et comme la couverture le laisse, facilement deviner, notre héros va devoir en découdre avec un ennemi emblématique, Zoom ! Mais à quelle sauce, les deux nouveaux scénaristes de la série, vont-ils nous amener ce personnage ?


Barry a passé toute sa vie à chercher l’assassin de sa mère dans le but de faire sortir son père de prison. Et c’est chose faite. Désormais, Barry connaît l’identité du véritable coupable : un certain Eobard Thawne, que Flash va bientôt rencontrer sous un autre nom… Zoom !
(Contient les épisodes #42 à 52 et annual #4)


Pauvre Barry, alors qu’il avait déjà du mal à se remettre des actes, et des meurtres, du Syndicat du Crime, qu’il doit affronter son lui futur ! Loin dans le futur, Barry est rattrapé par sa vie et décide de remonter le temps, tuant de nombreux ennemis, comme Grodd ou Néga-Flash, pour finir par arriver à notre époque et tentant de tuer son lui présent ! Ce Flash futuriste parvient à prendre la place de notre Barry quelque temps, prenant sa place à notre époque il agit de façon plus violente, allant même jusqu’au meurtre ! Cette courte cohabitation va faire voler en éclat la relation de Barry et Patty !


S’il parvient à revenir et à se débarrasser du Flash du futur, Patty est marquée par ce qu’elle a vu, ce qu’elle a vécu et ne peut plus continuer avec Barry ! Voilà notre héros seul mais avec une information capitale ! Avant de mourir le Flash du futur lui révèle un nom, celui d’Eobard Thawne, le probable assassin de sa mère !


Cette découverte va être un véritable déclencheur ! A tel point que le « deuil » de sa relation avec Patty va vite passer à la trappe. Avec une telle information, Barry va s’empresser de prévenir son père ! Mais à la simple évocation de ce nom, Henry Allen semble pêter une durite et s’emporte très durement après Barry. Il lui interdit d’aller plus loin dans son enquête !


Mais connaissant son fils, et sa pugnacité, Henry Allen décide de s’échapper d’Iron Heigts ! Et cela ne va pas être très compliqué ! Bien entendu, une fois la police mise au courant, Barry a toutes les peines du monde à croire que son père puisse être autre chose qu’un otage dans ces évènements. Mais le père de Barry est prêt à tout pour protéger son fils et empêcher Eobard Thawne de s’en prendre à lui.


Comme de par hasard, au même moment, au même instant, ce fameux Eobard Thawne, ou Zoom, débarque à Central City, accompagné de tous ses « disciples » qu’il a « recueilli » à travers le temps. Tous, des personnages ayant un rapport bien particulier, et différent à la Force Véloce. Capacité à contrôler le flux temporel, rajeunir ou faire vieillir un corps, possibilité de se déplacer instantanément ou encore de bloquer les atomes ! Flash va se retrouver face à des adversaires sans commune mesure avec ce qu’il a pu affronter jusqu’à maintenant.


Car c’est bien de cela qu’il s’agit ! Le professeur Zoom et ses alliés ont débarqué à Central City pour se débarrasser de la plus grande menace que le monde ait connu, à savoir Flash ! C’est en effet, avec ce mensonge, que Zoom s’est octroyé l’aide de ces fantastiques personnages. Mais Zoom ne veut pas seulement se débarrasser de Flash, il veut réduire sa vie en miettes, en commençant par ses proches et les personnes qui lui sont chères.


Flash se retrouve face à son plus grand défi, un ennemi qu’il recherche depuis toujours, mais aussi un ennemi incroyablement puissant ! A moins que ce soit les personnages l’entourant qui lui donnent tant davantage !…


Il est dommage néanmoins, au vue de la longueur de cette intrigue de se retrouver avec l’impression d’avoir moult chapitres pour placer l’intrigue, présenter les personnages, mettre Flash en difficulté, nous lancer dedans et se retrouver avec un final aussi rapide, aussi expédié. On a l’impression que l’on nous coupe l’herbe sous le pied, c’est dommage, il manque ce petit je ne sais quoi d’épique pour complètement enflammer cette intrigue.


Dans la seconde intrigue du tome, et dernière de la série, Flash devient la cible de Frye, l’homme qui l’a élevé ! En effet Flash est perçu, par beaucoup, comme responsable des malheurs qui frappent Central City, une sorte d’aimant à problème. Mais le pire dans tout cela, c’est que Frye s’entoure des Lascars pour capturer Flash ! Et d’un mystérieux donateur anonyme avec ses drones caméras capables de détecter la moindre « usage » de la Force Véloce !


Un combat qui va démoraliser notre héros, le pousser dans ses retranchements, le forcer à prendre des décisions drastiques et permettre aux lecteurs de découvrir un nouveau bolide !…


Graphiquement, pour toute la partie avec Zoom, nous avons le droit à l’excellent travail de Breet Booth. Plus les épisodes passent et plus je réalise que l’artiste excelle sur le titre ! C’est rapide et beau, le top pour un tel titre.
Malheureusement, comme pour beaucoup de titres New52 (voyez le titre Grayson…), les dessinateurs s’enchaînent et, surtout, ne sont pas au niveau de ce à quoi on est en droit de s’attendre sur de tels titres ! Joe Eisma ou encore Gus Vasquez, ce n’est vraiment pas beau…


Bref, Flash, version New52, se termine avec un ennemi emblématique et un combat pour redorer son blason. Si la qualité graphique est en chute libre sur la fin, les intrigues de Robert Venditti et Van Jensen, elles, sont vraiment plaisantes à suivre. Personnellement, cette série Flash aura été une agréable lecture du début à la fin. Pas un titre exceptionnel, mais une série intéressante et régulière.

Romain_Bouvet
8
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le 15 juil. 2018

Critique lue 172 fois

Romain Bouvet

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