Dernier tome de la trilogie signée Bocquet et Rocheleau. Tout file à un train d'enfer, on lit d'ailleurs l'album à toute berzingue! Moins d'intrigue, moins de suspens dans ce dernier mouvement où tout converge vers une conclusion détonante!

Visuellement c'est toujours aussi intelligent et efficace, et le fait d'arme le plus impressionnant de Julie Rocheleau ici, c'est sans aucun doute la scène du Musée Grévin! Cette brillante idée sonne a posteriori comme une évidence: "la boucle est bouclée" de nombreuses manières dans un astucieux jeu de masques, d'ombres et de silhouettes. L'ingénieux Olivier Bocquet imagine aussi un tank en 1911 labourant les rues de Paris dans le sang, et la rencontre inattendue entre la guillotine et le masque de Fantômas dont les effets ne pouvaient être échafaudés que par lui.

L'album se démarque des deux précédents par la prolifération des pages noires où Fantômas est aux manettes, mais aussi par une plus grande place laissée aux personnages secondaires: on découvrira mieux l'ambiguïté des sentiments et des intentions de Lady Beltham, l'hystérie sanguinaire de la Toulouche, et le caractère bien trempé et les manières de Jeannette, l'ancienne bagnarde.

Ma critique du premier tome ici:
http://www.senscritique.com/bd/Les_bois_de_justice_La_colere_de_Fantomas_tome_1/critique/20070283

Ma critique du second tome ici:
http://www.senscritique.com/bd/Tout_l_or_de_Paris_La_colere_de_Fantomas_tome_2/critique/29673589
Jib
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le 21 janv. 2015

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Jib

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