Le Dédale de l’Oubli
Ter s’est échappé de l’appartement mais erre toujours, coincé, dans les labyrinthiques couloirs de l’immeuble. Entraîné par le fantôme d’une pin-up échappé de ses rêves, il explore différents...
le 4 déc. 2015
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Ter s’est échappé de l’appartement mais erre toujours, coincé, dans les labyrinthiques couloirs de l’immeuble. Entraîné par le fantôme d’une pin-up échappé de ses rêves, il explore différents appartements, se confrontant à de nombreux personnages, et rattrapant au passage quelques rares bribes de son passé.
« La douleur n’est que faiblesse quittant le corps »
Jusqu’à ce que tout se mélange. L’enfer, les souvenirs, l’espoir.
Les acteurs d’un film pornographiques sont-ils ses anciens colocataires ?
Pour qui cette valise de chocolats ?
Plus il se souvient plus il se perd.
Koren Shadmi joue l’exercice de style « l’enfer c’est les autres », ce n’est pas réellement novateur mais au moins est-ce réussi dans la forme. De la première case à la dernière, la boucle se referme, et laisse l’homme en cage, impuissant. Restent les questions : que sommes-nous ?
Une somme de souvenirs ? d’actions ?
La nature humaine, dans l’oubli, est-elle vouée à l’échec ? à l’inutile ?
Qui se souvient des avertissements ? Qui reconnait les alarmes ?
Koren Shadmi construit un labyrinthe de l’oubli sur le modèle des Boucles Impossibles d’Escher. Le scénario n’est pas transcendant mais s’y inscrit parfaitement. L’ambiance graphique colle à l’hallucination graphique.
Matthieu Marsan-Bacheré
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Créée
le 4 déc. 2015
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