Andreas est un grand artiste, aucun doute à ce sujet. Et cette série démarre de manière très prenante. Malheureusement, l'écueil principal survient au bout du huit ou neuvième volume : le principe narratif se base aux trois quarts sur le mystère. Du coup, on se retrouve confronté au même problème que pour la série "Lost", dont la structure est par ailleurs très proche (à croire que les scénaristes de cette série ont copié Andreas) : à force d'empiler les mystères les uns sur les autres, et de donner, en comparaison des nouvelles pistes ouvertes, moins d'éclaircissements au fur et à mesure, le spectateur finit par ressentir une certaine lassitude.