Le Cycle d'Aldebaran raconte l'histoire d'une colonie humaine installée sur la planète Aldebaran et qui a perdu tout contact avec la terre depuis un siècle. Des évènements étranges et catastrophiques vont pousser les différents protagonistes de l'histoire à tenter de percer le secret de cette planète. Non sans être contrecarrés dans leurs projets par un gouvernement désireux de contrôler la population.
Aldebaran c'est d'abord un monde. La planète est à la fois fort proche et fort différente de la nôtre. Ce qui la distingue c'est surtout la proportion terre/mer (91% d'océans sur Aldebaran, contre 70% sur la Terre) et la faune, en particulier la faune marine, beaucoup plus diversifiée sur la colonie.
Aldebaran c'est aussi une intrigue. Dans cet univers riche et très construit, l'histoire est vraiment prenante et surprenante. Le scénario tient remarquablement la route, les surprises et le suspens ne nous sont pas ménagés, le tout est cohérent (pour la grande étrangeté de ce monde, bien sûr). L'intrigue tourne principalement autour du mystère de la "Mantrisse", que nos héros voudraient résoudre mais ce n'est pas au goût d'un gouvernement un poil totalitaire qui n'hésite pas à utiliser des techniques dignes de Big Brother pour mettre des bâtons dans les roues aux opposants.
Aldebaran c'est encore des personnages. De prime abord, les personnages sont basiques, un peu plats et un poil horripilants (je pense à Kim ici). Ils évolueront vers plus de complexité et de profondeur au fil de l'histoire et se montrent au final très attachants (même le fourbe Pad ! ).
Aldebaran c'est, pour terminer, un style graphique très particulier. Et qui pourra ne pas plaire à tout le monde. Au-delà du manque d'attrait du graphisme des personnages, on se rend compte que le coup de crayon de Leo est doué d'une imagination débordante. Les créatures et les "effets spéciaux" de la Mantrisse sont admirables et méritent amplement que l'on passe au-dessus du reste.
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