J’ai vraiment beaucoup de mal avec cette deuxième partie du run de Gerry Duggan. Je trouve, depuis la fin du Secret Wars de Jonathan Hickman, que le scénariste « déconstruit » toutes les bonnes choses, les bonnes idées, qu’ils avaient mis en place dans ses épisodes au lancement de Marvel Now. Petite pause dans les nouvelles intrigues avec un crossover réunissant la série Power Man et Iron Fist et la série Daredevil autour de celle de notre héros.
Quand Deadpool accepte de protéger un banquier qui a trahi ses associés, il sollicite l’aide de l’assistant du procureur Matt Murdock, alias Daredevil. Ce dernier fais à son tour appel à Power Man et Iron Fist pour régler la question. Auparavant, on fera un saut jusqu’en 2099 avec Zenpool, le gentil Deadpool du futur, qui a fort à faire avec une Warda Wilson déchaînée.
Gerry Duggan (Uncanny Avengers), Scott Koblish (Deadpool’s Art of War), Jacopo Camagni (Deadpool the Duck) et Paco Diaz (Avengers) signent un récit urbain entre thriller et série kung-fu.
(Contient les épisodes Deadpool (2016) #12 et 13)
Marvin Shirkley gère l’argent de certains des plus grands criminels de la ville. Malheureusement, le marché étant ce qu’il est, Marvin Shirkley a fait de très mauvais placements et a perdu l’argent de ses dangereux clients. Promis à une mort certaine avec tous ces assassins lancés après lui, dont la terrible Mary-Typhoide, il décide d’aller demander l’aide de Deadpool.
Le Mercenaire Disert va complètement passé à côté de cette demande à l’aide, semblant encore plus déconnecté qu’il ne l’est habituellement. Et ses retrouvailles avec Mary ne vont rien améliorer, bien au contraire. Il va alors conduire son « client » jusqu’à Matt Murdock pour qu’il soit protéger, et demander l’aider de Power Man et Iron Fist pour rattraper ses bêtises.
Une lecture rapide, sans véritable temps mort, mais également sans véritable intérêt. C’est vraiment très moyen. Une succession de combats et d’actions, une surenchère d’humour lourdingue et foireux. J’ai vraiment l’impression de me retrouver avec ces épisodes bouche-trous qui ne servent.
Graphiquement, plusieurs artistes, puisque plusieurs séries. Des artistes totalement différents, qui donne un ensemble graphique assez indigeste. D’autant, que de manière individuelle, ce n’est en plus pas franchement dingue. Trop informatique, trop brouillon, pas très beau tout simplement. C’est assez déconcertant.
Le tome démarre avec un nouveau chapitre dans le futur, en 2099, où Deadpool est enfin libérer et va enfin découvrir qui est cette « gentille » Deadpool prenant tous les risques pour lui et n’hésitant pas à affronter la terrible Warda Wilson.
Bref, une lecture inutile, pour ne pas dire mauvaise, il n’y a qu’à voir que Ben Urich refuse même d’écrire un article sur cette histoire. Oubliable et totalement dispensable.