Je n'en peux plus de ces jeunes mutants...

Bon, et bien Secret Wars est terminé mais les jeunes X-Men sont toujours là… Malheureusement… Après, le run ennuyeux et ennuyant de Brian M. Bendis, c’est Dennis Hopeless qui reprend en mains le destin de ces X-Men des origines importés, malgré eux, à notre époque. Le chemin pris par Hopeless est assez simple, les jeunes héros, accompagnés de de Laura (Wolverine), Idie (la mutante pouvant jouer avec le feu et la glace), Pickles (le mini Diablo) et Evan (la version jeune et cool d’Apocalypse), tentent de suivre leur propre route, loin des X-Men de Jeff Lemire. Malheureusement, l’event des Guerres d’Apocalypse viennent, déjà, gangrener le titre.


Les jeunes X-Men issus du passé vivent dans l’ombre de leurs aînés mais pour Evan, la situation est bien plus délicate. Clone d’Apocalypse, il sait que les exactions de l’un des pires super-vilains de la planète conditionneront certainement son avenir. Grâce au Fauve, il va vivre une expérience qui pourrait tout changer…
Dennis Hopeless (Doctor Strange) et Mark Bagley (Venom) plongent les jeunes X-Men au cœur des Guerres d’Apocalypse.
(Contient les épisodes #7 à 11)


Alors que nos jeunes héros tentaient d’arrêter un Colosse affamé et enragé à l’idée de ne pas pouvoir manger son repas préféré, le Crapaud a agit en douce pour kidnapper Cyclope. Pour une raison complètement farfelue, l’ancien intendant de l’école Jean Grey, est persuadé qu’il faut tuer ce Cyclope !


Peu de temps après, le Fauve est de plus agacé à l’idée de na pas avoir le savoir, l’intelligence de ramener ses amis à leur époque. Sa rencontre avec le Docteur Strange va lui montrer qu’il y a d’autres savoirs que les mathématiques ou la chime, d’autres savoirs que la science. A commencer par la magie ! Ses croyances vont en être bouleversées et il va en ressortir avec un étrange cadeau.


Puis vient l’anniversaire du jeune Evan. Mais il n’a pas le cœur à la fête, à la différence de tous ses amis, il décide de s’isoler. De réfléchir. Ces moments de réflexion sont de plus en plus fréquents pour Evan. Notre jeune héros a du mal à trouver sa place, a du mal à se laisser vivre tout en sachant ce qu’il est voué à devenir, dans le futur.


En se rendant dans le labo du Fauve, en pleine énième expérience temporelle, Evan, accompagné de Hank, va se retrouver transporter très loin dans le passé. Plusieurs milliers d’années en arrière, en plein cœur de l’Égypte ancienne. Si Hank est enfin parvenu à remonter le temps, malheureusement, il est allé beaucoup trop loin !


Les deux compagnons échouent dans le désert et permettent à un mystérieux inconnu d’échapper à ses geôliers, désireux de le tuer. Ce dernier s’enfuit avec Evan, alors que Hank prend sa place.


Quel choc pour Evan de découvrir qu’il a sauvé le jeune Apocalypse, le vrai ! Il se retrouve face à un sosie de lui-même, encore totalement innocent et vierge de toutes velléités contre les êtres-vivants. Cette rencontre va encore davantage perturber le jeune garçon. D’autant qu’il va devoir prendre des décisions qui risquent d’avoir un véritable impact.


Très franchement, même si Dennis Hopeless a du conjuguer avec les Guerres d’Apocalypse, il faut bien reconnaître que l’on est pas loin de encéphalogramme de la grenouille. On a l’impression de lire du vent, du vide ! Il ne se passe rien, les personnages n’ont pas le moindre charisme, pour ne pas dire le moindre intérêt. Il ne se passe strictement rien.


Graphiquement, Mark Bagley fait le travail, mais c’est pareil, c’est vraiment le strict minimum. Cela est sympa à regarder mais on sent bien que l’on n’est pas en face de son travail le plus inspiré. J’ai même un peu l’impression qu’il reste un peu sur ses acquis, là où il insufflait une vraie fraîcheur sur Ultimate Spider-Man, là j’ai l’impression de me retrouver avec quelque chose de vieillissant. Un comble alors que j’adore cet artiste.


Bref, vite lu et vite oublié ! Mais pourquoi continuer à utiliser ces personnages, ils ne servent à rien, n’apportent rien, autant s’en débarrasser.

Romain_Bouvet
3
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le 6 nov. 2020

Critique lue 43 fois

Romain Bouvet

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