Critique de Anomalies - Masqué, tome 1 par GeofreyD
de la science fiction agréable avec un dessin super chouette a voir et a deguster
Par
le 29 mars 2014
1 j'aime
Le site est de retour en ligne. Cependant, nous effectuons encore des tests et il est possible que le site soit instable durant les prochaines heures. 🙏
Anomalies - Masqué, tome 1, c’est un peu comme un croissant industriel vendu comme artisanal : l’idée est séduisante, l’exécution respectable, mais on sent que quelque chose manque pour que ça devienne vraiment exceptionnel. Serge Lehman et Stéphane Créty nous invitent dans un Paris alternatif, où super-héros, mystères et anomalies urbaines se croisent sous un ciel menaçant.
L’histoire suit Frank Braffort, un ancien militaire rentré à Paris pour se reconstruire, mais qui se retrouve pris dans une série d’événements étranges. Entre anomalies surnaturelles et un héros masqué façon Batman rencontre Fantômas, l’intrigue mêle super-héroïsme, critique sociale, et une pincée de fantastique à la française. Le mélange est intrigant, mais on peine parfois à démêler les fils d’un scénario ambitieux, un peu trop chargé pour un premier tome.
Graphiquement, Stéphane Créty livre une prestation solide. Les panoramas de Paris sont impressionnants, et les scènes d’action sont dynamiques et bien chorégraphiées. Le design du héros masqué, avec son look rétro-futuriste, est un vrai point fort. Cependant, certaines planches manquent de caractère, avec des décors un peu figés ou des personnages secondaires qui peinent à marquer l’esprit. C’est beau, mais pas toujours mémorable.
Côté écriture, Serge Lehman propose des thématiques intéressantes, notamment sur le lien entre urbanisme, identité, et pouvoir. Mais à force de vouloir trop en dire dès le départ, le récit s’alourdit. Les dialogues, parfois verbeux, freinent le rythme, et on se perd dans des explications un peu trop techniques ou philosophiques. L’ambiance est là, mais elle aurait gagné à être allégée pour laisser place à plus d’immersion.
Le véritable atout de Masqué, c’est sa volonté de proposer un super-héros à la française, ancré dans un contexte urbain crédible et imprégné de mystères. Mais ce premier tome donne l’impression de vouloir poser toutes les bases d’un coup, ce qui étouffe un peu l’intrigue principale. On devine le potentiel, mais on reste sur notre faim.
En résumé : Anomalies - Masqué, tome 1 est une entrée en matière ambitieuse et visuellement séduisante, mais qui peine à trouver son équilibre entre complexité narrative et accessibilité. Une œuvre qui mérite qu’on lui laisse sa chance, surtout si tu es fan de super-héros et de mystères urbains, mais qui pourrait frustrer ceux qui cherchent un récit plus fluide. À lire en espérant que les anomalies de ce tome se résolvent dans les suivants.
Créée
le 22 nov. 2024
Critique lue 4 fois
D'autres avis sur Anomalies - Masqué, tome 1
de la science fiction agréable avec un dessin super chouette a voir et a deguster
Par
le 29 mars 2014
1 j'aime
Masqué tome 1 démarre assez bien mais n'est finalement qu'une grosse introduction, une mise en place des personnages mais surtout de l'univers vraiment sympathique d'un Paris futuriste . L'action qui...
Par
le 3 oct. 2013
1 j'aime
Le dessin a beau être académique, de surcroît bourré d'erreurs (anatomies souvent approximatives, sans parler des rapports d'échelle) et d'incohérences (par exemple un mur qui recule et change de...
le 28 févr. 2012
1 j'aime
Du même critique
Avec Tintin au Tibet (1960), Hergé délaisse les complots internationaux et les méchants moustachus pour offrir une aventure profondément humaine et émouvante. Ici, pas de gangsters ni de trésors...
le 20 déc. 2024
3 j'aime
7
My Liberation Notes n’est pas une série qui te happe avec des explosions, des twists spectaculaires, ou des méchants machiavéliques. Non, c’est une invitation à t’asseoir avec une tasse de thé et à...
le 19 nov. 2024
3 j'aime
9
Avec Nigredo, l’œuvre au noir, premier tome des Chevaliers d’Héliopolis, Alejandro Jodorowsky nous plonge dans une épopée alchimique où les symboles ésotériques côtoient l’extravagance narrative, le...
le 13 janv. 2025
2 j'aime