Arcanum est le premier tome d’un trilogie. Un monde de science fiction où des créatures, les Idra, viennent heurter le ciel de la Terre dans l’espoir d’y réduire à néant l’humanité. Créatures qui ne sont pas sans rappeler les Kaiju, ces monstres issus de films japonais, bêtes monstrueuses. Une trame en apparence simple, déjà exploitée dans d’autres récits, mais ici, l’originalité émerge via les armes créées.
Arcana.
Pilote en capacité de désagréger les menaces.
Arme destructrice au revers noir.
Illya Kravitz, c’est ce gamin en chaise roulante. Des rêves plein la caboche. L’envie de courir. Jouer au foot. Rejoindre ses camarades. Mais la chaise est une prison à ses espoirs. jusqu’au jour où… un rêve devient possibilité puis réalité. Etre pilote, être Arcana. Les jambes ne sont qu'accessoire pour ces héros. Seul le mental compte. Ne faire qu’un avec l’engin - l’Autre. Je relève toutefois l’âge juvénile du personnage pour un tel poste. Bambin qui se lance dans une guerre. Croisade dont il n’en mesure pas du tout les conséquences, pas plus que de l'impact de devenir pilote. Car l’Arcana n’est pas qu’une vulgaire machine, c’est un don de soi, une mise à l’épreuve. Synchronisation avec la bécane dont il peut en ressentir ce qu'il avait oublié : marcher. L'Arcana devient une seconde peau, un autre à apprivoiser. Toutefois, une terrible vérité se calfeutre derrière l’organisation ayant permis la défense contre les Idra. Les Arcana se hissent ainsi au rang de défenseurs, d'Avengers en barrière d'une humanité fébrile.
Déception toutefois, concernant les scènes de combats qui à mon oeil sont brouillonnes. Difficile de se repérer, de savoir, de comprendre ce qu’il se passe. Mes globes ne sont pas bien habitués aux mangas, à ce format réduit, d’où l’impression, parfois, de scènes crayonnées trop rapidement.
Un premier tome qui permet de poser les bases, d’offrir des rebondissements, et surtout un cliffhanger de chenapan qui taquine ma curiosité pour la suite.