Parce qu'on peut pas mettre 11.
J'ai aimé le premier parce qu'il était vraiment sublime : les images étaient travaillées, le style était fin, mais l'histoire pas transcendante.
Dans ce tome, ils se sont surpassés : en effet, le style graphique garde sa touche, mais je le trouve plus fin, plus travaillé. Ils ont ici beaucoup joué sur le détail, les personnages, et l'ambiance dérangeante de The Line.
Mais, en dehors du fait qu'on reste sur une œuvre d'art, cette fois, l'histoire vaut le détour aussi !
Ils ont ici fait le choix de faire une histoire plus longue, plus travaillée, ce qui était nécessaire pour présenter le fascisme des blancs dans cette petites villes isolées et étrange.
L'intrigue est surprenante jusqu'au dernier moment, saisissante, dérangeante, et la personnalité du chat (un peu plate et facile dans le premier tome) se creuse ici beaucoup.
On laisse tomber le masque et on découvre derrière le personnage cynique et professionnel qu'il voudrait être qu'il a une sensibilité.
Et ça passe notamment pas Weekly, l'ami reporter qu'il se fait et que j'aime beaucoup (un renard ! =D).
Une excellente surprise, impatiente de lire le tome 3 !
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